Cyril Ramaphosa, le nouveau chef de l'ANC apporte son soutien à la RASD - DIA
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Cyril Ramaphosa, le nouveau chef de l’ANC apporte son soutien à la RASD

DIA-16 janvier 2018: Dans un discours très attendu célébrant le 106e anniversaire de la création de l’ANC, parti au pouvoir en Afrique du Sud, son nouveau chef, Cyril Ramaphosa a déclaré que « l’ANC réaffirme le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance ». Il ajoute que « l’ANC condamne le retrait du Maroc du processus de paix sous l’égide de l’ONU et appelle cette dernière à amener de nouveau les parties à la table des négociations ».

Une attitude en ligne directe avec ses prédécesseurs, qui a dérangé le Maroc et ses médias, qui ont évité critiquer la position réitérée par le nouveau chef de l’ANC, afin de gagner sa confiance et faire rapprocher Rabat de Pretoria. Ramaphosa, malgré son image d’intégrité et ses promesses de lutter contre la corruption, il n’a pas céder aux lobbies marocains très présents en Afrique.

Après avoir été le « protégé » de Nelson Mandela au moment des négociations pour l’instauration de la démocratie au début des années 1990, il s’est éloigné de la politique pour devenir un homme d’affaires richissime.

À 65 ans, bien qu’il soit resté très discret sur la scène publique et qu’il n’ait pas pleinement exercé ses fonctions, il a néanmoins été vice-président de l’ANC et du pays respectivement depuis 2012 et 2014. 

Incarnant l’aile sociale-démocrate de l’ANC contre la tendance plutôt nationaliste du clan Zuma, Cyril Ramaphosa doit désormais remettre le parti en ordre de marche, mais aussi l’économie. La croissance est atone, le chômage avoisine les 28 % et les manœuvres politiques de son prédécesseur ont durablement miné la confiance des principaux acteurs économiques.

Amir Hani 

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