DIA-03 août 2020: La « réouverture graduelle » au public des mosquées de 1 000 places au moins et zaouias, des plages, des lieux de récréation et de détente a été décidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il a instruit ce lundi le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de programmer ce dé-confinement, lors de la réunion du Haut Conseil de sécurité, qui ‘il a présidée au siège de la présidence de la République.

Au cours de cette réunion, la situation dans le pays a été passée au peigne fin notamment en ce qui concerne la pandémie du Covid-19.

La réouverture de ces lieux est subordonnée au strict respect des mesures barrières, à savoir le port obligatoire du masque et la distanciation physique.

Le chef de l’Etat a ordonné aux responsables des services de sécurité de veiller, par une présence renforcée, à l’observation sur le terrain des consignes de distanciation entre les estivants et de port du masque, notamment dans les plages et les lieux de récréation et de détente.

Des décrets devraient être préparés par le Premier ministre pour entamer le dé-confinement à compter du 11 août.

Ces mesures interviennent à un mois de la fin de la saison estivale. Les Algériens qui manquent de loisirs ont été privés cette année de plage et de sorties dans les lieux de loisirs et de détente.

Les grands espaces comme la promenade des Sablettes à Alger, la forêt de la plaine Lalla Setti à Tlemcen, le Front de mer à Oran et plusieurs autres lieux de loisirs à travers le pays sont restés fermés.

Les Algériens pourront sortir de nouveau mais en observant les mesures barrières.

Il faut relever que ce dé-confinement interviendra alors que la situation sanitaire en Algérie ne s’améliore pas. Le nombre de nouvelles contaminations est toujours en hausse et dépasse les 500 cas quotidiennement.

Les centres de santé sont saturés et les personnels de santé ne manquent pas de lancer des appels aux Algériens « pour rester chez eux, éviter les déplacement et les regroupements ». Espérons que ce dé-confinement n’aura pas les mêmes conséquences que celui intervenus au début du mois de Ramadhan dernier.

Amir Hani