Démenti du ministère de la Santé :  pas de grippe porcine en Algérie - DIA
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Démenti du ministère de la Santé :  pas de grippe porcine en Algérie

DIA-04 JANVIER 2018: Le ministère de la Santé a démenti de manière formelle et catégorique les informations faisant état de l’existence d’un foyer de grippe porcine en Algérie ou le cas de personnes mortes à cause de ce type de grippe.Selon le directeur général de la prévention au ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Fourar, « les informations faisant état de la présence en Algérie de cas de grippe porcine sont infondées dans la mesure où tous les cas diagnostiqués au niveau du laboratoire de référence de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) sont des cas de grippe saisonnière ».
« En Algérie il n’existe aucun cas de grippe porcine et le ministère de la Santé a honnêteté de ne pas cacher des choses quand elles surviennent. Je peux vous assurer que nous n’avons enregistré que des cas de grippe saisonnière » a affirmé le DG de la prévention au ministère lors d’une conférence de presse.
Il a précisé que les deux cas de décès déplorés sont dûs à des complications de la grippe saisonnière et souffraient de pneumonie. Le même responsable a fait savoir que 2,5 millions de doses de vaccin ont été importées, dont 1,3 millions ont été affectées aux structures sanitaires de base où les populations vulnérables ont été vaccinées, précisant qu’à ce jour il y a eu 82% d’utilisation des vaccins et il existe encore des vaccins au niveau des différentes structures de santé.

Les portes du dialogue avec les médecins-résidents « demeurent ouvertes »

A cette occasion, Slim Belkessam qui est conseiller du ministre de a Santé a affirmé que « les portes du ministère de la Santé demeurent toujours ouvertes pour les médecins-résidents pour un dialogue responsable et réaliste qui doit demeurer un moyen civilisé afin de traiter tous les problèmes ».
Refusant « la politique du prendre ou laisser », M. Belkessam a relevé que « s’il y a des conditions rédhibitoires, cela devient une autre question », faisant observer que « lorsqu’on soumet une plateforme (de revendications), on entre dans un cycle de négociations jusqu’à ce que l’on trouve un terrain d’entente ».
A ce titre, il a rappelé qu’il y a principalement quatre types de revendications, la première étant liée aux œuvres sociales.
« Après expertise juridique, nous avons confirmé aux médecins-résidents leur droit légal aux œuvres sociales », a-t-il précisé. Pour ce qui est du service national, M. Belkessam a fait savoir que « cela ne relève pas des compétences du ministère de la Santé ».
La troisième revendication concerne la demande d’aménagement du service civil et à ce titre, le ministère de la Santé a signifié son « accord » aux médecins-résidents.
« Nous leur avons signifié que nous sommes d’accord et, à cet effet, la première décision annoncée aux représentants des médecins-résidents c’est qu’il n’y aura pas d’affectation d’un nouveau médecin-spécialiste au titre du service civile dans un établissement hospitalier qui ne dispose pas de tous les moyens nécessaires à la pratique de sa spécialité », a expliqué M. Belkessam, ajoutant que « le ministère refuse l’envoi d’un médecin-spécialiste au titre de service civil isolé en dehors d’un groupe ou dans une wilaya qui ne garantit pas le droit à un logement décent ».
Le Conseiller du ministre de la Santé a en outre annoncé qu’il y a « mise en place de mesures incitatives à caractère financier au profit des médecins-spécialistes qui effectuent le service civil dans les wilayas du Sud et des Hauts plateaux ».
Pour ce qui est du volet pédagogique, M. Belkessam a indiqué que le ministère de la santé leur a rappelé qu' »une commission mixte a été mise en place avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et qu’elle a commencé à travailler », ajoutant que « le ministre de la Santé s’est engagé à proposer à son collègue de l’Enseignement supérieur d’élargir cette commission aux représentants des médecins-résidents pour qu’ils puissent participer, suivre et constater par eux-mêmes le degré de prise en charge et d’avancement de cet aspect ».
Pour rappel, les médecins-résidents ont entamé une grève depuis plusieurs semaines pour réclamer l’amélioration de leur situation socio-professionnelle. Ils s’étaient rassemblés mercredi dans l’enceinte du Centre hospitalo-universitaire Mustapha Bacha à l’appel du Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) pour un sit-in national.

Amir Hani
 
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