Démographie de l'Algérie: 43 millions d'habitants en janvier 2019 - DIA
42758
post-template-default,single,single-post,postid-42758,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Démographie de l’Algérie: 43 millions d’habitants en janvier 2019

DIA-28 mai 2019: Le nombre d’habitants de l’Algérie est passé à 43 millions le 1er janvier 2019, contre 42,2 millions le 1er janvier 2018, a appris mardi l’APS auprès de l’ONS.

La population résidente en Algérie était de 42,578 millions de personnes au 1er juillet 2018 et le nombre des naissances vivantes avait atteint 1,038 million, en baisse de 2% par rapport à 2017.

La répartition de ces naissances vivantes par sexe donne: 104 garçons pour 100 filles, indiquent les données statistiques de l’Office national des statistiques (ONS).

Cette baisse du volume des naissances a affecté le taux brut de natalité qui a perdu un point, en passant de 25,40 pour mille à 24,39 pour mille entre les deux périodes de comparaison.

L’indice de conjoncturel de fécondité a baissé de 0,1 point, pour se situer à trois (3) enfants par femme.

Par ailleurs, l’accroissement naturel a atteint 845.000 personnes, avec un taux d’accroissement naturel de 1,99%, en recul de 0,1 point par rapport à 2017, indique l’Office qui précise que c’est pour la première fois, depuis 2009, que ce taux a atteint un niveau inférieur à 2%.

Cette situation s’explique par le recul de volume des naissances en 2018 et par rapport à 2017 et l’augmentation du volume des décès.

Globalement, l’année 2018 a été marquée par une augmentation significative du volume des décès, la poursuite du recul du volume des mariages et stagnation de l’effectif des divorces.

Amélioration de l’espérance de vie

Entamée depuis 2014, la baisse de l’effectif des mariages se maintient en 2018. Les bureaux d’état civil ont enregistré 332.000 unions, soit près de 8.000 mariages de moins par rapport à 2017.

Le taux brut de nuptialité poursuit sa décroissance, passant de 8,14 pour mille à 7,79 pour mille durant la même période de comparaison, correspondant ainsi au niveau observé 15 ans auparavant (2003).

Concernant le divorce, les services du ministère de la Justice ont indiqué que 65.690 ruptures d’unions ont été prononcées en 2018, enregistrant ainsi une stagnation par rapport à l’année d’avant.

D’autre part, l’ONS indique l’année dernière avait connu une quasi-stagnation du taux de mortalité infantile pour la second année consécutive. En effet, le volume des décès infantiles a atteint 21.846 cas en 2018, enregistrant un recul de près de 400 décès par rapport à l’année d’avant.

L’espérance de vie à la naissance a connu, quant à elle, une augmentation estimée à un dixième de point pour atteindre 77,7 ans globalement, elle est de 77,1 chez les hommes et 78,4 ans chez les femmes.

Sous l’hypothèse du maintien du rythme de croissance de l’année dernière, la population résidente totale atteindra 43,9 millions au 1er janvier 2020, selon l’ONS.

Pour les perspectives d’évolution de la population algérienne à l’horizon 2040 et sous hypothèse d’atteindre un indice conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants par femme et d’une espérance de vie à la naissance de 82 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes, la population résidente en Algérie atteindra 44,227 millions d’habitants en 2020, 51,309 millions en 2030 et 57,625 millions en 2040.

 

0Shares