Des députés lancent une campagne pour un million de signatures criminalisant la colonisation française
DIA-07 février 2021: Les députés algériens ont lancé une campagne populaire pour recueillir un million de signatures, afin de faire pression pour la promulgation d’une loi nationale criminalisant la colonisation française.
La campagne a été lancée après quelques jours de la parution d’un rapport sur la colonisation française de l’Algérie (1830-1962), qui a suscité de nombreuses critiques de la part des Algériens, pour avoir ignoré les « crimes coloniaux ».
Le rapport en question est paru le 20 janvier suite aux recherches de l’historien français Benjamin Stora, qui l’a remis au président Emmanuel Macron.
Parallèlement, à la réception du rapport, les médias français ont rapporté les déclarations de l’Élysée faisant savoir que ce rapport ne signifie pas, pour autant, qu’il s’agissait d’un pas vers « des excuses à l’Algérie ».
Le parlementaire a aussi précisé que « la question de la reconnaissance par la France de ses crimes, demeure son affaire nationale, mais ce qui nous préoccupe, c’est de récupérer les droits perdus des Algériens, tels que les archives et les compensations financières ».
« La campagne a été lancée dans les différentes wilayas du pays, et elle prendra le temps qu’il faudra pour collecter les signatures, via un formulaire papier et non pas électronique », a affirmé le député.
Selon un député de la majorité « il suffirait de recueillir un million de signatures pour transmettre le message du peuple au gouvernement et à l’autorité législative ».
Il n’y a pas eu de commentaire officiel en Algérie concernant le rapport français. La question s’est limitée aux commentaires sur les plateformes médias et ceux de certaines personnalités non-officielles.
Les présidents français Emmanuel Macron et l’Algérien Abdelmadjid Tebboune avaient précédemment convenu de nommer deux historiens, représentant chacun des deux pays, pour faire des recherches sur le dossier de la mémoire. L’historien Benjamin Stora a été nommé, côté français, l’historien Abdelmajid Chikhi représente, pour sa part, l’Algérie.
Les responsables français ont répété à plusieurs reprises la nécessité pour l’Algérie de tourner la page de son passé colonial, mais l’Algérie n’a cessé de réclamer à plusieurs occasions la reconnaissance officielle de Paris de ses crimes coloniaux.
Caton l'ancien
…Et quand est-ce que ces indu-élus, complices de l’autorité criminelle, vont-ils lancer la campagne pour la criminalisation des actes contre nature et de la torture par les services d’ordre (police et gendarmerie) et par les services fantômes des généraux ripoux et criminels ????
…Quand vont-ils lancer la campagne pour exiger la comparution devant la justice pour Haute Trahison du plus grand criminel, voleur patenté et pilleur de l’Algérie ????