Des marches dans plusieurs wilayas dénonçant la résolution du Parlement européen
DIA-30 Novembre 2019: Des marches populaires pacifiques ont été organisées, samedi, dans plusieurs wilayas du pays pour dénoncer la résolution du Parlement européen sur la situation en Algérie et exprimer leur soutien à l’élection présidentielle du 12 décembre et leur union autour de l’Armé nationale populaire (ANP) et des autres corps de sécurité.
A Alger, Tipaza, Bordj Bou Arreridj, M’Sila, Saida, Sétif et Sidi Bel Abbes, des citoyens de différentes tranches d’âges sont sortis avec l’emblème national et des pancartes à la main où ils condamnent et dénoncent l’ingérence étrangère et appellent au renforcement de l’unité nationale et à l’adhésion autour de l’ANP et des autres corps de sécurité.
A Alger, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a organisé une marche pacifique à travers laquelle les participants ont dénoncé l’ingérence flagrante du Parlement européen dans les affaires internes de l’Algérie, appelant à la nécessité de préserver l’intégrité nationale en vue de faire face aux tentatives visant à déstabiliser le pays.
Lors de cette marche qui a débuté du siège de la Centrale syndicale au 1er mai, en passant par la Rue Hassiba Ben Bouali jusqu’à la place de la Grande Poste, les participants ont scandé des slogans rejetant l’ingérence étrangère dans les affaires internes du pays et appelant à la préservation de l’intégrité nationale et au resserrement des rangs, afin de faire face aux tentatives de déstabilisation de l’Algérie.
Dans une déclaration en marge de cette marche, le Secrétaire général de l’UGTA, Salim Labatcha a affirmé que » les forces étrangères hostiles à l’Algérie n’ont pas apprécié le caractère pacifique du Hirak populaire », ce qui les a poussées, a-t-il ajouté, à recourir à » la politique de provocation à l’encontre du peuple algérien ».
L’Algérie vit » une profonde mutation démocratique et s’apprête à organiser une importance échéance présidentielle qui aboutira au choix d’un président pour le pays, de manière transparente et régulière », a-t-il poursuivi.
A Sétif, les rappelés du service national dans le cadre de la lutte contre le terrorisme durant la période entre 1995 et 1999 ont organisé un rassemblement et une marche de soutien à l’ANP, scandant des slogans en faveur de l’ANP et portant des banderoles appelant à préserver l’unité et la sécurité de la patrie.
Des citoyens de Tipasa ont organisé également une marche pacifique à Hameur El Ain, pour dénoncer l’ingérence du parlement européen dans les affaires internes de l’Algérie.
Les participants a cette marche, organisée en écho à des appels lancés par des acteurs de la société civile et du mouvement associatif, via les réseaux sociaux, ont notamment réclamé l’impératif d' »une position unique » pour faire face aux tentatives d’ingérence « flagrantes » dans les affaires internes de l’Algérie.
Des manifestants ont également mis en garde contre le risque de « se défier du processus politique en cours en Algérie », visant l' »élection d’un président de la République et l’intégration d’une nouvelle ère », qui », selon eux « n’est pas du goût de nombreux pays occidentaux qui œuvrent à préserver leurs intérêts même si c’est au prix de la destruction et de l’anarchie ».
Pour leur part, des citoyens de la wilaya de Batna ont organisé une marche populaire de soutien au processus électoral et à l’institution militaire.
Partie de la place de la concorde à proximité de la mosquée 1er novembre 1954, la marche s’est dirigée vers la place des martyrs au centre-ville où une motion de soutien à l’ANP a été lue, saluant son rôle efficace et appelant à une participation massive à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain.
Il est notamment affirmé dans cette motion « oui à l’édification d’une Algérie sécurisée et stable. Nous sommes fiers des réalisations de l’armée nationale populaire qui a été la soupape de sécurité durant cette phase sensible et qui a fait de l’Algérie un pays sécurisé, stable et imperturbable devant les manœuvres des ennemis et des comploteurs ».
Les participants à cette marche marquée par la présence d’hommes, de jeunes et de femmes de tout âge de moudjahidine de la région, ont scandé des slogans appelant à une participation forte à la prochaine élection pour barrer la route aux ennemis de l’Algérie et rejetant toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes du pays.
Les participants à une marche à M’sila ont exprimé leur « soutien absolu » à l’ANP, marquant une halte devant le siège du secteur opérationnel militaire où ils ont scandé des slogans de soutien à l’institution, pour le respect de la Constitution et en faveur de la tenue de la Présidentielle dans les délais.
Cette marche pacifique caractérisée par une organisation parfaite a également condamné et rejeté l’ingérence étrangère dans les affaires internes du pays en réaction à la résolution du Parlement européen sur la situation des libertés en Algérie.
A l’ouest du pays, plusieurs citoyens de Saïda et Sidi Bel-Abbès ont organisé des marches pacifiques pour dénoncer toute forme d’ingérence dans les affaires internes de l’Algérie, qualifiant le contenu de la résolution adoptée par le Parlement européen « d’ingérence flagrante ».
Les manifestants ont également affirmé leur positionnement aux côtés de l’ANP, et leur soutien à la tenue de la Présidentielle le 12 décembre prochain, insistant sur l’impératif d’aller massivement aux urnes pour garantir la réussite de cet événement national et mettre en échec tous les plans étrangers visant la sécurité et la stabilité de la patrie.
Les participants à cette marche ont brandi des banderoles sur lesquelles était écrit « Oui à la Présidentielle », « Nous voterons massivement le 12 décembre prochain » et « l’Armée, garant du pays et du peuple ».
Le bureau de l’association nationale des retraités de l’ANP a organisé, à Bordj Bou Arreridj, une marche pacifique a également participé à cette marche à travers laquelle ils ont exprimé leur rejet total de toute ingérence étrangère dans les affaires du pays, considérant celle du Parlement européen dans les affaires de l’Algérie comme « manifeste et injustifiée « , saluant, en ce sens, le communiqué du ministère des Affaires étrangères dénonçant l’ingérence du Parlement européen dans les affaires du pays.
Ils ont estimé, à cet effet, que « la conjoncture que traverse notre pays est une question interne nécessitant une solution entre nous sans aucune intervention étrangère, quelle que soit sa nature ou son intention ».