Deux sites arabophones adoptent une extension DZ pour se conformer à la loi
DIA-19 mars 2021: Deux sites arabophones privés : seveninfo et aljazairalyoum ont adopté depuis hier une extension DZ pour se conformer à la loi sur les sites d’informations algériens, instauré par le ministère de Communication Ammar Belhimer.
Ainsi le ministre de la communication en avait exigé que l’hébergement d’un site électronique est exclusivement domicilié, physiquement et logiquement en Algérie, avec une extension du nom de domaine « .dz ».
Cette demande a été largement refusé par la majorité des patrons de la presse électronique, qui affirment que le .Dz n’est pas référencé sur les plateformes de recherches notamment google. Mais avec cette extension, le site en question ne peut également pas bénéficier des publicités virtuelles ou le google adsense.
Seulement voila, la loi n’interdit pas l’adoption des deux extensions le .Com et le .DZ, ce qui signifie que les sites algériens peuvent adopter les deux formes de diffusion digitales, ce qui permettra de garder les mêmes avantages.
Il faut préciser que parmi mes critères imposés par le ministère de la Communication pour diriger un site, il faut remplir une série de critères qui s’apparentent à autant de conditions préalables avant de se voir remettre une autorisation, délivré par l’autorité chargée de la presse électronique.
Pour être patron d’un site électronique, il faut remplir des critères : diplôme universitaire, expérience professionnelle dans les médias (3 ans), jouir de ses droits civiques. Car si vous avez déjà fait l’objet d’une condamnation pour diffamation, injure, insulte, outrage, de discrimination ou de haine et d’incitation à ces crimes, vous ne pouvez prétendre lancer un site d’information en ligne.
Par ailleurs, l’article 7 stipule que l’entreprise détentrice de l’organe d’information en ligne est tenu de déclarer et de justifier l’origine des fonds constituant le capital social et ceux nécessaires à sa gestion, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Amir Hani
Mellah hocine
Que se passe t il chez notre voisin de l’Ouest , à savoir le Maroc ? Selon un rapport de Freedom House datant de 2016, le Maroc est coutumier d’une étroite surveillance de la couverture médiatique. Les organes de presse qui suivent les récits approuvés par le gouvernement – et dont la plupart bénéficie de subventions gouvernementales – ont la faveur des annonceurs. En revanche, ceux qui tiennent à promouvoir un récit indépendant ne reçoivent guère de soutien de la part des autorités.
En même temps, les journalistes qui s’expriment trop franchement sur des sujets tabous sont condamnés à de lourdes amendes ou à des peines de prison.
Lors d’une déclaration, le ministère Marocain de la Communication a qualifié ces réformes d’« étape essentielle à la consolidation du processus démocratique et des fondements de l’État de droit ».
Un parallèle flagrant entre les deux pays .