Quinze candidats à la candidature pour l’élection présidentielle du 18 avril prochain ont déposé leurs dossiers auprès du Conseil constitutionnel. Ces candidats sont le Président sortant Abdelaziz Bouteflika, le président du Front Al-Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, le président du Mouvement El Infitah, Omar Bouacha, le président du Parti de la victoire nationale (PVN), Adoul Mahfoudh, le président du parti du Rassemblement algérien (RA), Ali Zeghdoud, le président de AHD-54, Ali Fawzi Rebaine, le président du Front de la Jeunesse démocratique et de la citoyenneté, les candidats indépendants Abdelhakim Hamadi et le général à la retraite, Ali Ghediri, Amara Mohcine, Mohamed Bouferache, Ali Sekouri, Abdelchafik Senhadji et Rachid Nekkaz.
Le Conseil constitutionnel a devant lui 10 jours pour étudier les dossiers de ces candidats à la candidature. En ce sens, l’article 141 de la loi organique relative au régime électoral adoptée en 2016, précise que le Conseil constitutionnel statue sur la validité des candidatures à la présidence de la République par décision dans un délai de dix (10) jours francs, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature. La décision du Conseil constitutionnel est immédiatement notifiée à l’intéressé et publiée au journal officiel.
Aussi, l’article 139 de la loi organique portant régime électoral, stipule que le dossier de candidature doit comprendre les formulaires de signatures, portées sur un imprimé individuel et légalisées auprès d’un officier public.
Selon la loi, le postulant à la candidature doit présenter soit une liste comprenant 600 signatures individuelles d’élus d’Assemblées populaires locales (APC et APW) ou parlementaires, réparties au moins à travers 25 wilayas, soit une liste comportant 60.000 signatures individuelles, au moins, d’électeurs.
Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, 25 wilayas avec un nombre minimal de signatures exigées pour chacune des wilayas qui ne saurait être inférieur à 1.500. Les autres pièces du dossier sont, notamment, un certificat de nationalité algérienne d’origine de l’intéressé, une déclaration sur l’honneur attestant que intéressé possède uniquement la nationalité algérienne d’origine et qu’il n’a jamais possédé une autre nationalité et une déclaration sur l’honneur attestant que l’intéressé est de confession musulmane.
Le prétendant à la candidature doit, également, fournir un certificat de nationalité algérienne d’origine de son conjoint, un certificat médical délivré à l’intéressé par des médecins assermentés, une déclaration sur l’honneur attestant de la résidence exclusive, pendant dix (10) ans, au moins, sans interruption, précédant immédiatement le dépôt de candidature de l’intéressé.
Le dossier comprend, aussi, une déclaration publique sur le patrimoine mobilier et immobilier de l’intéressé à l’intérieur et à l’extérieur du pays, une attestation de participation à la Révolution du 1er novembre 1954 pour les candidats nés avant juillet 1942, une attestation de non implication des parents du candidat né, après le 1er juillet 1942, dans des actes hostiles à la Révolution, ainsi qu’un engagement écrit et signé par le candidat de respecter les principes de la Constitution.
Pour rappel, le parti Talaie El Hourriyet, de Ali Beflis, le Mouvement de la société de la paix (MSP) que dirige Abderrezak Makri et le Parti des travailleurs (PT) de Louiza Hanoune ont annoncé qu’ils ne participeront pas à l’élection présidentielle.
Amir Hani