Les éditeurs de la presse électronique demandent la libération du journaliste Saïd Boudour - DIA
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Les éditeurs de la presse électronique demandent la libération du journaliste Saïd Boudour

DIA-02 juin 2018: Notre collègue Saïd Boudour, éditeur de JCA et membre fondateur du syndicat algérien des éditeurs de la presse électronique (SAEPE) a été arrêté vendredi soir à Oran par les services sécurité. Said Boudour était l’un des porte parole du SAEPE lors de la conférence de presse du 02 mai dernier à Alger.  Les membres éditeurs du collectif du SAEPE (en cours de constitution) dénoncent cette arrestation et exigent la mise en liberté immédiate de Saïd Boudour. Les premières informations recueillies auprès de la LADDH à Oran indiquent que Said Boudour serait poursuivi pour son article sur JCA et Algérie Part sur l’affaire de la saisie des 701 kg de cocaïne sur un bateau au large d’Oran. L’interpellation, le même jour, du lanceur d’alerte  Nourredine Tounsi,  travaillant au port d’Oran tend à confirmer cette piste. Un autre journaliste de la presse électronique, Khelaf Benhada Adlene et son éditeur Adlene Mellah (Algerie Direct et Al jazair presse) sont injoignables depuis vendredi soir, après que des convocations leur aient été adressé par les services de sécurité. Khelaf Benhada a repris dans une publication une partie de l’article de Said Boudour. Nous éditeurs membres du collectif du SAEPE nous exprimons notre très vive inquiétude face à cette dérive de la répression qui s’abat sur la presse électronique. L’urgence est de protéger les Algériens des méfaits de la cocaïne et de leur dire la vérité sur le trafic qui la rend possible. Elle n’est pas dans l’arrestation des journalistes et des lanceurs d’alerte. Il existe des moyens judiciaires pour poursuivre les contenus jugés diffamatoires. Le collectif de la SAEPE est attaché à la présomption d’innocence et à la préservation de la dignité des citoyens.  L’Etat peut la faire respecter sans porter atteinte à son tour à la dignité des journalistes .  
Pour la libération immédiate de Said Boudour et de Nourredine Tounsi.
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