EL Hadi Ould Ali : «Je suis investi d'une mission du Président Bouteflika» - DIA
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EL Hadi Ould Ali : «Je suis investi d’une mission du Président Bouteflika»

DIA-16 mars 2017: Le ministre de la Jeunesse et des Sports, EL Hadi Ould Ali, a prononcé cette phrase qui en dit long sur ses intentions et sa «feuille de route» sur ce qui se passe actuellement sur la scène sportive, notamment footballistique. «Je suis investi d’une mission du président de la République Abdelaziz Bouteflika. Je dois lui rendre compte de cette mission», a-t-il déclaré à la presse.
Le ministre a précisé dans le même sens, que «ceux qui ont échoué dans leur mission, doivent partir». Le message s’adresse à tous les présidents des fédérations, notamment à ceux du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf et de la fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua.
L’Etat a dégagé des moyens matériels et financiers colossaux pour le développement du sport et du football en particulier sans qu’il y ait de résultats à la hauteur des attentes. Ces moyens ont été fournis lorsque le pétrole coulait à flot et l’argent était distribué généreusement par l’Etat, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec la crise financière et économique qui s’installe de manière confortable en Algérie.
Les Pouvoirs publics se sont donc rendu compte que les actuels responsables du sport ne sont pas à la hauteur et doivent de ce fait partir. Le renouvellement des instances élues des fédérations sportives entrent dans le cadre du renouvellement des personnels et de l’encadrement sportifs. Il y a des présidents de fédérations qui sont en poste depuis plusieurs mandats, sans que les résultats ne suivent.
Ces mêmes présidents n’ont jamais cessé d’exiger des Pouvoirs publics et de l’Etat davantage de moyens et de finance. Des présidents qui ont écarté les compétences sportives des différentes instances dirigeantes.
Les Morceli, Boulmerka, Benida Merrah, Guerni en athlétisme, les footballeurs mondialistes des années 1980,  les boxeurs titrés aux Jeux olympiques, de même que d’autres athlètes dans diverses disciplines sportives sont carrément écartés. Des inconnus au monde du sport, pour ne pas dire des imposteurs, se sont emparés des clubs et des fédérations pour gérer le sport et l’amener à la situation dans laquelle il se débat actuellement.
L’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports a pour mission de renouveler le personnel et l’encadrement sportif. Si cela se passe plus ou moins sans encombre dans les autres fédérations, il a du mal à appliquer sa «feuille de route» quand il s’agit de football.
Les intérêts personnels des présidents de club font que le MJS bute sur une opposition farouche. L’obstination du MJS à baliser la route à Kheiredine Zetchi pour présider de la FAF, risque de se heurter à des présidents de clubs qui se battront et s’allieront, malgré leurs divergences, pour préserver leurs intérêts et avantages personnels.
Le président sortant de la FAF, Mohamed Raouraoua, a tissé une sorte de toile d’araignée à laquelle s’accrochent les présidents de club et de ligues qui ne lâcheront pas le morceau aussi facilement que l’on le pense. En ce sens, il faut s’attendre à une opposition farouche de la part des membres de l’assemblée générale de la FAF à Zetchi qui incarne la nouvelle race de dirigeants en Algérie.
Zetchi qui connait les rouages du football et surtout de l’arbitrage est un président qui n’a jamais été adopté par les présidents de club de l’ancienne génération, lesquels font partie du clan Raouraoua. Il ne faut pas écarter des surprises avant ou ors de l’AG élective de la FAF, prévue, si tout va bien, lundi prochain.
 
Fateh Nassim 

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