Elections législatives : Colère du FFS - DIA
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Elections législatives : Colère du FFS

DIA-05 mai 2017: Dans un communiqué signé par son Premier secrétaire national, Abdelmalek Bouchafa, le FFS a sévèrement critiqué les résultats des Législatives 2017 annoncés par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Le plus vieux parti de l’opposition est, en effet, allé jusqu’à dire que ces élections « ont approfondi, plus qu’à aucun autre moment, la faiblesse et la fragilité du pays ». Et dans le même temps, « renforcer les positions de ceux qui sont à l’origine de la crise multidimensionnelle que nous vivons ». Se voulant plus explicites, les rédacteurs du communiqué précité ont ajouté que « les plus grands vainqueurs de ce scrutin, sont incontestablement l’abstention politique et le « parti des bulletins nuls »» ; un « parti » sur les résultats duquel, ont-ils fait remarquer, le ministre de l’Intérieur « à éviter de se prononcer ». Un constat qui a poussé le FFS à s’interroger sur ses motivations réelles. Notamment sur les raisons qui l’ont poussé « à éviter de donner des chiffres précis sur ce phénomène ». Plus précisément sur « le nombre de voix exprimés, sur le nombre de bulletins nuls et sur le nombre de voix obtenus par chaque parti, dans chacune des wilayas du pays ». Dans la lancée, « le FFS a fait part de son étonnement pour la non délivrance, dans nombre de wilayas, de procès-verbaux sur l’opération électorale ». Comme il a exprimé « sa profonde inquiétude quant au désintérêt constaté du peuple algérien à exercer ses droits politiques » ; un phénomène dont il attribue « la responsabilité au seul système en place ». Et ce, de « par sa dénaturation de toutes formes de pratique politique et de leurs différentes expressions ». Poursuivant leur analyse critique de la situation présente, le FFS « dénonce l’entêtement du système à poursuivre, sans tenir compte de personne, sa stratégie unilatérale de domination aveugle, dont les apparences sont démocratiques et le fond dominateur et totalitaire, qui vise à renforcer dans leurs positions de ceux qui sont à l’origine de la crise » ; une situation, ont-ils conclu, qui « pourrait avoir pour le pays des conséquences dramatiques ». Sauf qu’en restant dans un cadre d’analyse-critique générale, le FFS laisse clairement entendre qu’il ne va pas s’engager dans des actions de contestations plus radicales des résultats annoncés, ce matin, par le ministre de l’Intérieur. Et, partant, qu’il occupera les 14 sièges qu’il a obtenus à l’élection d’hier.

Mourad Bendris

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