DIA-20 septembre 2017: Plusieurs partis politiques ont du mal à trouver des candidats en prévision des élections des APW et APC du 23 novembre prochain. A l’exception des partis majoritaires comme le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) ou encore le Mouvement pour la société et la paix (MSP), les autres partis éprouvent des difficultés pour engager des candidats capables de bien les représenter aux élections locales.
Selon des informations recueilles au niveau de plusieurs formations politiques, «les candidats intègres et compétents se font rares d’où la difficulté de trouver des postulants sérieux pour les élections locales». Dans les régions reculées et enclavées, il n’y a pratiquement pas de candidats, a-t-on encore révélé.
Les citoyens algériens n’éprouvent aucun intérêt pour les élections locales, surtout s’il s’agit de se porter candidat sous la bannière d’un parti dit «petit» ou d’opposition. Les candidats préfèrent les grands partis ou les formations politiques proches du Pouvoir, considérant qu’ils ont plus de chances d’être élus sous la bannière des «grands partis».
Les candidats appréhendent aussi la situation économique du pays, dans la mesure où la crise financière impactera directement sur le développement local. Cette situation risque d’être préjudiciable pour les futurs élus locaux qui n’auront plus rien à promettre ou à offrir à leurs électeurs. Aussi, le manque de prérogatives des élus qui deviennent des subordonnés des walis et walis délégués ne les encouragent pas à se porter candidats. Pis encore, plusieurs élus locaux ont été trainés devant les tribunaux et ne bénéficient pas d’immunité au même titre que les députés.
Tous ces éléments ne motivent pas les Algériens à se porter candidats aux élections locales, préférant de loin la députation où il y a beaucoup d’argent à ramasser et d’affaires juteuses à conclure !