Enregistrement sonore: Saâdaoui maintient ses propos, Halfaya s’en remet à la justice
DIA-02 juin 2020: Le manager de joueurs Nassim Saâdaoui, auditionné lundi pour la deuxième fois par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), a maintenu son témoignage dans l’affaire de marchandage présumé de matchs qui l’aurait impliqué, via un enregistrement sonore, avec le directeur général de l’ES Sétif, Fahd Halfaya.
« La justice est en possession de toutes les preuves, tout est clair. J’ai été convoqué par la brigade économique et financière de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Sétif, mais je ne me suis pas présenté, je le ferai prochainement et je leur donnerai tous les documents nécessaires. Je n’ai rien à craindre, celui qui n’a rien fait n’aura pas à avoir peur », a-t-il déclaré à la presse peu après son audition.
Nassim Saâdaoui a plaidé, lors de la première séance, son innocence dans l’affaire de marchandage présumé de matchs qui l’aurait impliqué avec le directeur général de l’Entente, tout en insistant que le sonore en question « n’est pas un faux », contrairement aux propos du dirigeant sétifien, lequel insiste sur le fait qu’il s’agit d’un « montage ».
« L’ESS est un grand club dont je ne soupçonne nullement les bons résultats réalisés, mon problème est avec une seule personne. Certains disent qu’il s’agit d’une campagne de médisance contre (le président de la Fédération algérienne) Zetchi, je pense qu’il est assez grand et mûr, ça ne m’intéresse pas. Désormais, celui qui touche à l’honneur de ma famille, c’est la justice qui tranchera », a-t-il ajouté.
De son côté, Fahd Halfaya, également convoqué pour la deuxième fois, au même moment que Saâdaoui, a refusé de s’étaler sur le sujet, préférant s’en remettre à la justice.
« L’enquête suit son cours. L’affaire est entre les mains de la justice, je refuse d’évoquer plus de détails. Une chose est sûre, la vérité finira par éclater cette semaine », a-t-il indiqué.
Dans le cadre de cette même affaire qui défraye la chronique, la commission de discipline de la LFP a auditionné dimanche le président du CA Bordj Bou Arréridj, Anis Benhamadi, et le président de l’US Biskra, Abdallah Benaïssa. Ce dernier a jeté un pavé dans la mare en affirmant avoir été contacté par une personne pour arranger le match perdu à domicile face à l’ES Sétif (0-2), dans le cadre de la 21e journée du championnat de Ligue 1.
Cette affaire a fait réagir le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) qui a déposé une plainte contre X devant la justice, alors que la Fédération algérienne de football a indiqué qu’elle s’était saisie du dossier, tout en dénonçant avec vigueur ces « pratiques condamnables ».