Entrée en vigueur du permis à points le premier semestre 2018
DIA-02 octobre 2017: Le directeur du Centre national de prévention et sécurité routières (CNPSR), Ahmed Nait Hocine a annoncé lundi à Alger que le permis électronique biométrique sera délivré fin 2017 alors que l’entrée en vigueur du permis à points est prévue le premier semestre 2018.
Intervenant lors du forum d’El Moudjahid, M. Nait Hocine a indiqué que « l’opération de remise aux citoyens du permis électronique biométrique est prévue fin 2017, en attendant sa généralisation au niveau national », précisant que l’ancien permis de conduire reste valable, outre le recours au fichier national des permis, en élaboration au niveau du ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire ».
« L’entrée en vigueur du permis à points est prévue le premier semestre 2018″, a-t-il affirmé, ajoutant qu’elle nécessitait une période allant jusqu’à cinq ans, avant la suppression totale de l’ancien permis ».
Par ailleurs, le directeur du CNPSR a évoqué le bilan des accidents de la route enregistrés durant les huit premiers mois de l’année en cours, qui a connu une baisse de 14,81%, avec 17.333 accidents ayant fait 2.517 morts et 25.426 blessés, contre 2.817 morts et 31.365 blessés dans 20.346 accidents de la route, recensés durant la même période de l’année 2016″.
Pour M. Nait Hocine, le nombre des décès ne dépasserait pas cette année, le seuil des 3.000 morts, un chiffre qui est « loin » de la moyenne enregistrée ces dernières années, estimée à plus de 4.000 morts/an, grâce aux « procédures juridiques rigoureuses contenues dans la nouvelle législation, ainsi qu’aux campagnes de sensibilisation lancées par le CNPSR, en coordination avec les différentes institutions et entreprises.
Il a rappelé que les dégâts matériels engendrés chaque année par les accidents de la route, au niveau national, dépassent les 100 milliards de dinars », « chiffre approximatif » avancé en 2016 par le laboratoire Transport de l’université de Batna.
Détaillant le bilan, Il a affirmé que l’élément humain demeurait la principale cause des accidents de la route dans 95,98%, tandis que le principal facteur de ces accidents reste l’excès de vitesse, précisant que la catégorie des jeunes (18 à 29 ans) était à l’origine de plus de 35% des accidents, tandis que 27% des accidents sont dus à des conducteurs titulaires de permis à conduire de moins de 2 ans (nouveaux permis).
Le directeur du CNPSR a appelé au développement du système d’examen pour l’obtention d’un permis à conduire, à travers l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), dévoilant un texte de loi qui sera soumis par la délégation nationale de sécurité routière aux autorités concernées, avant la fin de l’année en cours et qui sera appliqué progressivement, outre « plusieurs projets qui seront financés sans le recours au budget de l’Etat, en puisant dans les amendes forfaitaires ».