DIA-03 juillet 2019: Plusieurs Algériens pourraient être privés du mouton de l’Aïd cette année à cause de la fièvre des petits ruminants qui avait frappé le cheptel au début de cette année. Selon des informations recueillies auprès du ministère de l’Agriculture, la fièvre des petits ruminants qui a été anéantie en Algérie et dans plusieurs autres pays, a été réintroduites par les princes des pays du Golfe, notamment ceux des Emirats arabes unis, d’Arabie saoudite et du Qatar.

Des gazelles envoyées par ces princes en Algérie, ont été lâchées à travers le territoire national afin qu’elles se reproduisent et permettront ainsi à ces mêmes princes de s’adonner à la chasse de ces ruminants.

Il se trouve que ces gazelles qui étaient déjà atteintes de la peste des petits ruminants, ont introduit cette épidémie qui s’était propagée à travers plusieurs  wilayas pour toucher le cheptel algérien, d’où la mort de plusieurs agneaux, lesquels auraient pu servir de mouton de l’Aïd. Ainsi, en deux mois, plus de 60% des petits ruminants ont été décimés à cause de cette maladie.

A l’époque, il a été reproché au ministère de l’Agriculture de ne pas avoir importé rapidement le vaccin pour arrêter la propagation de cette épidémie. Mais selon les informations recueillies auprès de ce même ministère, la peste des petits ruminants est une épidémie rare car elle a été anéantie dans la quasi-totalité des pays. De ce fait, la fabrication de son vaccin a été abandonnée et n’est produit que sur commande, ce qui exige un minimum de deux mois.

En d’autres termes, le temps de deux mois, pris par le ministère de l’Agriculture pour importer ce vaccin, englobait en fait la commande et le temps de fabrication de ce médicament. Pendant les deux mois d’attente, plus de 60% des petits ruminants ont été décimés, sachant que le montant de l’importation du vaccin s’est élevé à 400 millions DA (40 milliards de centimes).

En somme, le carnage des petits ruminants a été provoqué par les gazelles provenant des pays du Golfe. Plusieurs citoyens algériens seront privés du mouton de l’Aïd à cause de sa cherté provoquée par la peste des petits ruminants.

Mohamed Nassim