Pour satisfaire ses alliés américains et saoudiens : Le Maroc rompt ses relations avec l'Iran - DIA
31519
post-template-default,single,single-post,postid-31519,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Pour satisfaire ses alliés américains et saoudiens : Le Maroc rompt ses relations avec l’Iran

DIA-01 mai 2018: Le palais royal de Rabat a une nouvelle fois  fait preuve d’amateurisme diplomatique. En effet, le Maroc a annoncé dans un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran. 

Le Maroc accuse l’Iran d’avoir facilité la livraison d’armes au Front Polisario par l’intermédiaire du  mouvement Hezbollah libanais, a annoncé ce mardi le ministre marocain des Affaires étrangères.

L’ambassadeur du Maroc à Téhéran a « quitté mardi l’Iran et je vais demander au chargé d’affaires de l’ambassade d’Iran de quitter le royaume sans délai », a précisé le MAE marocain Bourita.

Le ministre s’exprimait à son retour de Téhéran, où il dit avoir informé son homologue iranien Mohammad Javad Zarif de la décision du Maroc.

« Le Maroc dispose de preuves irréfutables, de noms identifiés et de faits précis qui corroborent cette connivence entre le Polisario et le Hezbollah contre les intérêts suprêmes du royaume », a affirmé le chef de la diplomatie marocaine. 

Le MAE marocain Nasser Bourita ira plus loin devant les journalistes en déclarant qu’une « première livraison d’armes a été récemment fournie au Polisario », via un « élément » à l’ambassade iranienne à Alger.

La décision du Maroc est ubuesque et qualifiée par certains observateurs de ridicule. « Tout le monde sait qu’on ne livre pas d’armes via une ambassade » a indiqué un spécialiste des relations diplomatiques. 

En réalité, la décision du Maroc a été prise pour satisfaire ses  soutiens américains et surtout saoudiens qui mènent une guerre diplomatique et médiatique sans répit contre l’Iran. 

Cette décision intervient aussi juste après celle prise par le Conseil de sécurité, qui a adopté une résolution appelant les parties en conflit au Sahara occidental à des « négociations sans préconditions » et prolongeant de six mois seulement le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), qui est arrivé à expiration le 30 avril.

Salim Bey 

 
0Shares