Ferroukhi, le candidat FLN à Alger s’exprime seulement en français (Vidéo)
DIA-15 avril 2017: C’est connu le FLN est un parti qui favorise la communication en arabe. L’ex parti unique qui avait voté pour la généralisation de langue arabe dans les années 80, a toujours favorisé la langue de bois et l’arabe classique. Seulement voila, le candidat tête de liste du FLN à Alger est un politique qui s’exprime exclusivement en français. Même dans sa vidéo de candidature, Ferroukhi, s’est exprimé en français (la langue que le FLN a toujours considéré comme celle du colonisateur et s’est opposé à l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation internationale de la Francophonie). Paradoxalement, ce choix linguistique plait aux algérois qui voient dans le candidat un homme moderne et surtout différent des caciques arabisants du FLN. Ferroukhi, qui s’exprime d’ailleurs bien en arabe classique et dialectal, a choisi cette langue pour donner l’image d’un homme cultivé et ouvert et sort renforcé car le nouveau SG du FLN Djamel Ould Abbes s’exprime aussi beaucoup en français dans ses déclarations. Mais dans l’image lisse des candidats du FLN, Sid Ahmed Ferroukhi fait la différence et marque des points contre les politiciens francophones comme ceux du RCD, du FFS et surtout du MPA.
Salim Bey
https://www.youtube.com/watch?v=r6Fla9kNM0g
https://www.youtube.com/watch?v=3u4iL-ZQFnY
Mlaoua
Il a cassé le tabou que nous avaient imposé les faux « flnistes »(car les vrais hommes du FLN tels : Abane Ramdane, Boudiaf, Ben-Bella, Ferhat Abass, khither… et bien d’autres, échangeaient durant la guerre de libération leurs courriers qu’ils écrivaient en langue Française. Mais avant Ferroukhi il y avait eu incontestablement le président Bouteflika (d’ailleurs il est l’un des rares hommes politiques Algérien à le faire, après l’indépendance) qui s’exprimait publiquement très bien en Français(au moment ou la majorité hésité de le faire) et en arabe, en brisant complètement les tabous que cherchaient à nous imposer certains hommes religieux sortis des écoles des Zaouïas.Ces derniers qui voulaient s’accrocher au monolinguisme et à l’obscurantisme, qui nous avait plongé dans la décennie noire que nous avions douloureusement vécue. Sur ce point, je dirai bravo à notre président (d’ailleurs c’est un homme politique le plus cultivé par rapport à ses prédécesseurs) qui a réussi à casser ce tabou de monolinguisme et son ouverture vers les valeurs universelles,sans avoir peur de personne.