Le FFS dénonce la cabale judiciaire contre ses militants de Ghardaïa
DIA-17 janvier 2018: Le secrétaire national du FFS chargé de la solidarité M. Mosbah Hamou, des membres du conseil National, des cadres de la Fédération de Ghardaia et des militants de la société civile comparaîtront devant le tribunal criminel près de la Cour de Ghardaïa le jeudi, 18 janvier 2018, pour répondre aux accusations de constitution « d’association de malfaiteurs dans le but de renverser le régime » et »l’incitation des citoyens à prendre les armes contre l’autorité de l’Etat » ainsi que « l’atteinte à l’intégrité territoriale du pays ».
Ces militants qui ont contribué activement à ramener le calme et à la recherche d’une solution pacifique et durable à la crise qui a ensanglanté cette région du pays n’ont jamais dérogé à la lutte pacifique dans le cadre légal. Ils seront jugés sur la base d’un dossier monté de toutes pièces par les services de sécurité.
Est-il raisonnable que la justice poursuive des militants de notre parti pour des chefs d’inculpation aussi graves ? S’interroge le FFS dans un communiqué.
Il précise encore plus, que l’un des avocats de la défense, Me Nourreddine Ahmine, est poursuivi pour «outrage à corps constitué» et «présentation de fausses preuves concernant un crime».
Le FFS dénonce avec la plus grande vigueur cette cabale judiciaire contre ses militants de Ghardaïa et met en garde contre toute pression, d’où qu’elle vienne, pour empêcher la justice d’exercer ses missions en toute indépendance.
Le FFS exige l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires et la levée de toutes les mesures visant à astreindre la liberté de ses militants.
Une forte délégation comprenant des membres de l’Instance Présidentielle, le Premier Secrétaire, le Chef du groupe parlementaire, des membres du Secrétariat National, des parlementaires, et des élus et cadres du FFS assisteront à ce procès. un important collectif d’avocats a été mobilisé pour assurer leur défense, conclut le communiqué du FFS.