Le FFS réaffirme son attachement à sa propre initiative de construire un consensus populaire - DIA
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Le FFS réaffirme son attachement à sa propre initiative de construire un consensus populaire

DIA- 01 août 2018: Le Front des forces socialités (FFS) a réagi aux derniers événements qui ont marqué l’actualité politique, notamment les dernières déclarations de Ahmed Ouyahia concernant les manifestations de Ouargla.
Le FFS a également réagi aux initiatives de certains partis politiques et a réaffirmé son attachement à sa propre initiative à savoir «construire un consensus populaire consacrant la démocratie, l’état de droit, la justice sociale, en faveur d’un changement démocratique et de l’avènement de la deuxième République».
Dans le communiqué du FFS, signé par son Premier secrétaire, Mohamed Hadj-Djilani, le parti appelle «les Algériennes et les Algériens à se mobiliser pour leurs droits politiques, sociaux et économiques, à ne pas céder à toute forme de pression, à rester vigilants et faire face pacifiquement à toute forme de provocation et de diversion pouvant menacer l’ unité du peuple algérien , sa sécurité et sa stabilité».
Il a également «dénoncé énergiquement les atteintes aux droits de l’Homme, aux libertés individuelles et collectives», réaffirmant son «soutien indéfectible aux familles des disparus et exige la vérité et la justice».
Le FFS a exprimé «sa solidarité infaillible avec les mouvements sociaux et les militants des droits d l’Homme qui se mobilisent et s’organisent sur l’ensemble du territoire national».
Le FFS qui dresse un tableau noir de la situation en Algérie, a relevé que «le pays est secoué par une crise multidimensionnelle, conséquence de l’immobilisme politique, économique, social et culturel, la volonté par le pouvoir de maintenir le statu quo, de conforter l’alternance clanique face à l’alternative démocratique met en danger la cohésion sociale et la stabilité du pays».
Il a également estimé que «les violations des droits de l’Homme, l’atteinte aux libertés individuelles et collectives, la restriction des libertés d’expression, d’organisation et de manifestations, le recours à la justice pour affaiblir tout mouvement de protestation, consacrent la nature autoritaire du régime».
Pour ce parti, «le marasme social exprimé par des manifestations et des émeutes, en réponse à la mauvaise gouvernance et à la distribution inéquitable des richesses nationales, est la conséquence d’une gestion unilatérale, loin de toute concertation, et l’absence de cap et de visibilité économique, de la politique libérale prônée par le régime en contradiction avec l’état social, objectif fondamental de la proclamation de Novembre et de la plate-forme de la Soummam».
Mohamed Nassim

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