Le FFS se dit victime d’une campagne de dénigrement

DIA- 26 avril 2017: Le Front des Forces Socialistes menace de recourir à la justice contre les « individus, très souvent anonymes, (qui) utilisent son nom, son sigle et ses éléments visuels sans autorisation du Parti, (et ce,) dans le seul but de lui porter atteinte et de l’insulter ». C’est ce qui ressort du communiqué, signé par Abdelmalek Bouchafa, son Premier secrétaire, publié ce matin sur son site officiel internet. Qui précise que le « nom, le sigle et le logo » du FFS «sont des propriétés intellectuelles » qui, « de ce fait, (sont) protégées par la loi ». Restant sur le terrain juridique, Abdelmalek Bouchahfa rappelle que « toute utilisation (de ces éléments) par des personnes, groupes ou organisations, sans une expresse autorisation (du Parti), peut-être considérée comme une violation de ces droits ». C’est, à l’évidence, à cette conclusion qu’a abouti la direction nationale du FFS. Une violation d’autant plus difficile à accepter que, selon la note explicative accompagnant ledit communiqué,  « l’usurpation du logo et des éléments visuels du FFS » n’est pas nouvelle et qu’elle a des objectifs pernicieux consistant « à semer la confusion et à parasiter (son) message ». Les auteurs de la note en question ont également précisé que « la véritable entreprise de dénigrement et de manipulation qui est menée sur les réseaux sociaux », à laquelle a donné lieu cette usurpation, « a pris une ampleur inédite avec la campagne électorale (en cours)». Une manière des plus claires de suggérer que ceux qui sont derrière cette « entreprise de dénigrement » ne souhaitent pas que le FFS obtiennent des résultats probants aux Législatives du 4 mai prochain.

Mourad Bendris