DIA-08 novembre 2025: Suite aux résultats catastrophiques des championnats d’Afrique d’Abidjan (Côte d’Ivoire) suivis par le forfait inédit des judokas algériens aux mondiaux de Budapest (Hongrie) en juin dernier et qui avait, rappelons-le, suscité l’indignation de la communauté sportive locale, à l’instar de la légende de judo féminin, Salima Souakri et de l’ancien médaillé olympique, Amar Benikhlef. La sélection algérienne de judo vient, une fois de plus de déclarer forfait à l’occasion des jeux de solidarité islamique prévus du 7 au 21 novembre à Riyad, en Arabie Saoudite.

Selon la version qui a été communiquée par l’instance fédérale de la discipline, tous les athlètes ou presque, de la sélection algérienne de judo ne seraient, paradoxalement, pas en mesure de prendre part aux joutes islamiques pour cause de blessures. Or des observateurs à l’image de l’ancien sélectionneur national, Djamil Bouneb, ce dernier soupçonne, une action de boycott en guise d’un litige opposant la fédération locale a son ministère de tutelle.

Peu importe les dessous de cette décision, sauf qu’il est évident que la présente conjoncture sans précédent, qui règne au sein de cette discipline contredit, hélas, la volonté des pouvoir publics dont les recommandations de monsieur le président de la République afin de garantir une meilleure représentativité de l’emblème national aux rendez-vous sportifs internationaux. Une ambiguïté qui met, malheureusement, en évidence la prise en otage de nos athlètes d’élites par une tierce-partie censée, pourtant, servir inconditionnellement le mouvement sportif national conformément aux lois en vigueur.

Force est de constater que le judo national ne fait plus florès et sa participation aux échéances continentales, mondiales et/ou régionales manque de distinctions si ce n’est par ses forfaits répétitifs, laissant ainsi place aux concurrents directs qui prennent plus en plus d’ampleur au détriment de la performance sportive nationale.