France: l'association ARS accusée d'islamophobie pour interdiction du port du voile - DIA
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France: l’association ARS accusée d’islamophobie pour interdiction du port du voile

DIA 27 septembre 2024: L’association Accueil et réinsertion sociale (ARS) créée par les autorités françaises, qui vient en aide aux sans-abri et aux réfugiés dans le département de Meurthe-et-Moselle, a été accusée d’islamophobie par des militants. Leur mécontentement est lié au fait que l’association a l’intention de licencier deux employées qui ont continué à porter le voile sur le lieu de travail malgré une interdiction antérieure, écrit Le Journal du dimanche (JDD), source à l’appui.

Selon cette dernière, l’association avait précédemment mis à jour son règlement intérieur, interdisant le port ostensible de symboles religieux, notamment le voile, sur le lieu de travail. Néanmoins, deux employées de l’association ont continué à le porter, ce qui leur a valu d’être convoquées à un entretien début septembre pour les informer de leur licenciement imminent.

Le 26 septembre, l’Union syndicale solidaires a convoqué 80 travailleurs de l’association à une réunion. Lors de cette réunion, l’organisation a été accusée d' »islamophobie » et de « privation des libertés individuelles ». L’Union syndicale solidaires a qualifié l’incident de « chasse aux sorcières » et a estimé que l’association publique avait agi de manière excessive dans son interprétation de la laïcité.

Le journal note que la situation a fait scandale après avoir été portée à l’attention des médias français. Le JDD affirme que la préfecture du département suit de près la situation, mais ne l’a pas encore commentée. L’association, en tant qu’opérateur de l’État, aurait été guidée par le principe de neutralité religieuse en apparence, qui est requis pour travailler dans les institutions de l’État français. « Il n’est pas acceptable que des personnes cherchent à s’extraire des règles communes en matière de laïcité », a déclaré le nouveau ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur sa page X. Il a soutenu l’association « qui ne fait qu’appliquer la loi » et s’est engagé à « lutter sans relâche pour faire reculer le séparatisme ».

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