Gaïd Salah prône le dialogue avec les institutions de l’Etat
DIA-01 mai 2019: Le discours du vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah semble changer dans la mesure où il ne parle plus de peuple, mais de dialogue constructif.
Gaïd Salah qui avait toujours appelé aux articles 102, 7 et 8 de la Constitution n’évoque plus ces dispositions. Une fois l’article 2102 appliqué et que le Président Bouteflika a démissionné, il évoquait les articles 7 et 8 qui consacrent la souveraineté du peuple.
Depuis quelques temps, le Général-major ne fait plus référence à ces articles, mais aux vertus du dialogue tout en mettant l’accent sur le respect et l’application de la Constitution.
« Je demeure entièrement convaincu qu’adopter le dialogue constructif avec les institutions de l’Etat, est l’unique moyen pour sortir de la crise, étant conscient que le dialogue est l’un des moyens les plus civilisés et les plus nobles dans les relations humaines et la voie la plus judicieuse pour présenter des propositions constructives, rapprocher les points de vue et atteindre un consensus autour des solutions disponibles », a affirmé Gaïd Salah dans une allocution prononcée ce mercredi lors d’une réunion d’orientation et suivie, via visioconférence, par les cadres et les personnels des unités de la 4e et la 5e RM, lors de sa visite à la 5e RM. Il a aussi réitéré « son engagement à accompagner le peuple et les institutions de l’Etat dans cette phase décisive de l’Histoire de notre pays ». « Par ailleurs, je me suis engagé devant Allah, le peuple et l’histoire, depuis le début des marches pacifiques, à œuvrer sans relâche et sans répit, à accompagner le peuple et les institutions de l’Etat, durant cette étape cruciale de l’histoire de notre pays », a-t-il soutenu. Pour Gaid Salah la solution demeure le dialogue, sachant que la rencontre de concertation et de dialogue à laquelle avait appelé le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, avait vu l’absence de la quasi-totalité de la classe politique et des associations de la société civile.
Amir Hani