Galvani (Dg de Djezzy) : «28% des abonnés en Algérie.. ont un smartphone… »   

DIA-18 avril 2017: Dans sa présentation du nouveau produit que Djezzy vient de lancer sur le marché, le « nouveau menu Internet », à savoir, le directeur général de Djezzy a donné un chiffre révélateur des transformations de fond en cours dans la société algérienne : « 28% des abonnés à la téléphonie mobile (en Algérie) ont un smartphone », a, en effet, révélé Matthieu Galvani. Un pourcentage qu’il a qualifié d’important, au regard de sa nouveauté relative sur le marché algérien mais surtout d’intéressant, pour la marge de progression ainsi ouverte à tous les opérateurs de téléphonie mobile activant en Algérie, qu’il suppose. Une marge de progression que Djezzy s’attelle à mettre à profit pour développer ses activités. Et ainsi élargir ses parts de marché. Selon Matthieu Galvani, « en élargissement constant » grâce, entre autres, aux lourds investissements effectués et qu’il a estimés, pour la seule année 2016, « à 22 milliards de DA ». Pour rappel, selon le bilan de l’année 2016, établi par l’ARPT (Autorité de régulation de la poste et des télécommunications), Djezzy, officiellement, Optimum Telecom Algérie SPA, en détient « 34,79% », ce qui la place en deuxième position derrrière l’opérateur public, Algérie Télécom (ATM) qui en est à « 36,87% » des parts de marché ; et devant WTA (Ooredoo) qui en détient «28,34% ». C’est, à l’évidence, dans cette perspective que s’inscrit le lancement du « nouveau menu internet Djezzy ». Un produit qui vise, toujours selon le DG de Djezzy, « à faciliter nombre de tâches pratiques aux abonnés de Djezzy ». Et ce, dans le même temps où, a-t-il ajouté, « il permettra une augmentation des utilisateurs du smartphone et, partant, un élargissement de la connexion à l’internet ». Dans ce cadre, Matthieu Galvani a révélé que Djezzy projette, à terme, de porter le nombre de ses abonnés utilisant un smartphone « à 8 millions ». Un objectif auquel doit contribuer le « nouveau menu internet Djezzy » ; un produit « ultra-simple, ultra-pratique et totalement transparent » qui, a-t-il tenu à le souligner, « a été développé, au sein même de l’entreprise, par des jeunes compétences algériennes ». Et ce, en réponse, a-t-il précisé, aux incessantes plaintes des abonnés de Djezzy sur les lourdeurs et le manque de transparence, dans certains cas, des procédures, notamment, d’achat de puces et de recharge de crédit, utilisées par l’entreprise. Dans la lancée, Matthieu Galvani n’a pas manqué d’ajouter que « l’internalisation de l’innovation est axe majeur de la politique de développement de Djezzy » ; une politique qui, a-t-il déclaré, cadre parfaitement avec les directives des pouvoirs publics d’aller vers une économie algérienne performante. Une économie qui est appelée à être de plus en plus numérisée. C’est, à l’évidence, dans cette perspective que Djezzy inscrit son développement à venir. Et ce, comme l’atteste une des devises de l’entreprise : « la digitalisation au service du client », à savoir. Dont la concrétisation est révélée par le « nouveau menu internet Djezzy » ; interactif, il est également entièremen-t digitalisé. Mais également par celle des 1500 points de ventes indépendants – dans le sens où ils appartiennent à des privés – de Djezzy disséminés à travers le territoire national. Concernant ces derniers, le DG de Djezzy a annoncé que « leur nombre sera porté, dans un avenir proche, à 3000 ». Qui viendront ainsi renforcer le réseau-client de Djezzy ; lequel compte également, « surtout dans les grands centres urbains du pays, une soixantaine de boutiques propriétés de Djezzy ». Tous ces éléments, le lancement de ce nouveau menu, l’internalisation de l’innovation et la digitalisation progressive de ses activités, ont incité Djezzy à entreprendre une vaste campagne de recrutement que son DG a qualifié de « digital ». Et ce, dans le sens où ce recrutement vise, en priorité, « les jeunes comptétences maîtrisant les nouvelles technologies informatiques et, de ce fait, aptes à exercer les nouveaux métiers qui découlent de leur application…»

Mourad Bendris