DIA-06 juin 2017: Les événements se sont précipités à une vitesse grand V au Qatar qui passe d’un Etat imposant à un pays parasite dans la région. Cet émirat qui nourrissait l’espoir de devenir une «puissance» dans la région du Moyen-Orient et même d’Afrique du Nord, subit les conséquences de ses ambitions démesurées pour ainsi dire.
Ce pays dont les habitants vivaient des ressources halieutiques de l’océan indien dans les années 1960 et 1970, est devenu par la grâce du pétrole et du gaz une puissance dans la région, allant jusqu’à menacer des civilisations millénaires, à l’image de l’Irak ou encore l’Egypte et la Syrie.
La politique expansionniste du Qatar et ses positions politiques lors des derniers événements ayant secoué la région, notamment le monde arabe, ont eu un effet négatif sur cet émirat. En effet, des pays du Golfe ont décidé de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar qu’ils accusent de «soutien au terrorisme».
En vérité, ce qui arrive au Qatar fait partie d’un processus entamé il y a plus de dix ans. Au début des années 2000, les Américains évoquaient déjà le GMO (Grand Moyen-Orient), cher à l’ancienne secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Condoleezza Rice.
Ce GMO a commencé par le démantèlement de l’Irak, un pays qui s’autodétruit après l’invasion américaine. Le processus s’est poursuivi avec ce qui est appelé fallacieusement le Printemps arabe. Le Qatar a joué un rôle déterminant dans ce «printemps», à travers ses positions appuyées par sa chaîne TV d’information continue Al Jazzera.
Cette chaîne, basée à Doha, bénéficiait d’une audience importante dans la région. Le matraquage qu’elle a mené avait contribué, dans un premier temps à la chute du régime de Saddam Hussein. Plus de dix ans après la chute du régime de Saddam, l’Irak est en voie de disparition et tout ce qui est en relation avec la civilisation babylonienne a été rayé.
Une fois la mission de destruction de l’Irak est enclenchée, c’est le processus de ce qui est appelé «Le Printemps arabe» qui a été lancé, avec un appui médiatique de chaîne TV Al Jazzera. La Tunisie, l’Egypte puis la Libye ont été les premières cibles pour ensuite se tourner vers la Syrie et d’autres pays du Maghreb.
Aujourd’hui, les pays impliqués dans le «Printemps arabe» sont ciblés. Dans un premier temps, c’est la Turquie qui a été touchée par un coup d’Etat. A présent c’est au tour du Qatar de subir les conséquences d’un plan qui vise à reconfigurer la carte géopolitique de la région MENA.
La dernière visite du président américain, Donald Trump, en Arabie Saoudite et ses déclarations sur la lutte contre les groupes terroristes, visaient en fait à cibler le Qatar qui est subitement mis dans le collimateur des «grands décideurs» de ce monde.
Même la FIFA s’est mise de la partie dans la mesure où elle a demandé des explications sur ce qui se passe dans ce pays qui accueillera le Mondial-2022. C’est dire qu’il y a une conspiration contre cet émirat qui, faut-il le rappeler, a été aux côtés de l’Algérie durant la décennie noire.
L’embargo que des pays entendent imposer au Qatar risque d’être fatal pour la région, ce qui explique l’appel de l’Algérie à «l’ensemble des pays concernés à adopter le dialogue comme seul moyen de régler leurs différends».
Fidèle à sa position constante et immuable concernant la non-ingérence dans les affaires internes des pays souverain, l’Algérie a appelé à «la nécessité d’observer, en toutes circonstances, les principes de bon voisinage, de non ingérence dans les affaires internes des Etats et du respect de leur souveraineté nationale». «L’Algérie reste confiante que les difficultés actuelles ne peuvent être que conjoncturelles et que la sagesse et la retenue finiront par prévaloir tant les véritables défis qui se dressent devant la marche des pays et des peuples arabes vers une solidarité agissante et une unité effective sont nombreux dont le terrorisme n’est pas des moindres», selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L’appel de l’Algérie vise en fait à amener les pays de la région à prôner le dialogue et la réconciliation pour s’attaquer plutôt à l’ennemi commun des pays arabes et musulmans qui est derrière cette déstabilsation…
Mohamed Nassim
TANEKRA
Ces attaques de DAESH à TÉHÉRAN sont les prémices à une deuxième guerre ARABO-PERSE,
le problème pour les Monarchies du Golfe, SADDAM – HUSSEIN n’est plus là pour faire la guerre à leur place…!!!
Peut être cette fois ci on va essayer avec l’Egypte qui à la plus grande armée dans la région…!!! Qui vivra verra…!!