Hanté par l’échec d’Alcaraz, Zetchi peine à engager un sélectionneur national
DIA-19 juillet 2018: L’inexpérimenté président de la FAF, Kheireddine Zetchi, peine à engager un entraineur pour l’équipe nationale, laquelle disputera un match officiel le 7 septembre prochain à Banjul contre la Gambie pour le compte de la 2e journée des qualifications à la CAN-2019, dont la phase finale est prévue au Cameroun.
Zetchi qui avait commis l’erreur de recruter l’Espagnol Lucas Alcaraz, juste après son élection à la présidence de la FAF, a récidivé dans ses erreurs en acceptant la désignation, par des parties extérieures à la FAF, de Rabah Madjer comme entraîneur national.
Aujourd’hui, Zetchi se trouve dans une impasse puisqu’il a échoué, jusque-là, dans toutes ses tentatives de recruter un sélectionneur répondant aux aspirations de l’équipe nationale et de ses supporters. Le président de la FAF n’a pas réussi à convaincre le Bosniaque Vahid Halilhodzic à reprendre du service en sélection, alors qu’il avait conduit les Verts au mondial de 2014.
Incapable de recruter un technicien digne de ce nom, Zetchi a été soutenu par les Pouvoirs publics qui l’avaient encouragé à négocier et convaincre Hervé Renard, lequel est sous contrat avec la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Encore une fois, Zetchi a échoué dans la mesure où Renard a signifié qu’il prolongera son contrat avec la FRMF.
A présent, il ne reste à Zetchi que deux options, à savoir recruter le technicien portugais, Carlos Queiroz ou le Français Christian Gourcuff. A la FAF, on a révélé que les contacts avec Queiroz remontent au mois de juin dernier, quand l’Algérie avait affronté en amical l’équipe nationale d’Iran que dirige le coach portugais.
Toutefois, il faut relever que l’Iran tient à garder Queiroz en prévision de la coupe d’Asie des nations, prévue en 2019. Ce sera ainsi difficile pour Zetchi de convaincre ce technicien. Dans ce cas, il ne lui restera que l’option de Gourcuff qui n’attend que le moindre appel de la FAF pour répondre présent et reprendre en main la sélection nationale.
Pour rappel, Zetchi avait déclaré qu’il devrait établir une liste de techniciens à contacter, précisant que le choix se fera de manière collégiale avec le bureau fédéral et la direction technique nationale que dirige Rabah Saâdane. Il se trouve que Zetchi a persisté dans ses erreurs et n’aura consulté personne. En ce sens, Saâdane est furieux contre Zetchi qui ne l’a pas consulté.
En somme, le président de la FAF ne cesse de cumuler les erreurs et finira par payer cash ses errements et surtout son refus de consulter ses collaborateurs ou les spécialistes en la matière. A ce rythme, Zetchi qui fait perdre du temps au football algérien, risque de connaitre le même sort que les Alcaraz et Madjer.
Zetchi aura été aussi une grosse déception car il n’a jamais pu remplacer et encore moins faire oublier son prédécesseur, Mohamed Raouraoua qui a, faut-il l’avouer, redonné à la FAF son autorité et sa puissance.
Nassim Fateh