Un hommage aux condamnés à mort de Novembre a failli tourner à l'affrontement (vidéo) - DIA
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Un hommage aux condamnés à mort de Novembre a failli tourner à l’affrontement (vidéo)

DIA 27 JUILLET 2017: L’hommage rendu aux condamnés à mort par les forces coloniales durant la glorieuse Révolution du 1er-Novembre 1954 au Forum El Moudjahid a failli tourner à l’affrontement entre les anciens moudjahidine quand un «historien» présent sur place a indiqué que le Front de libération nationale (FLN) «n’existait pas en 1956», précisant que «le FLN a été structuré après le Congrès de la Soummam».
Du coup le fameux historien (Lemdjed Nacerdine) a été accusé de «Messaliste dont le Mouvement s’était attaqué et avait assassiné les cadres du FLN». Il s’en est suivi alors un débat houleux et il a fallu beaucoup de sagesse de la part de l’initiateur de Forum, Mohamed Abbad de l’Association  Machaâl Echahid pour ramener le calme 
Cette commémoration a été organisée à  l’occasion du 60ème anniversaire de l’exécution à la guillotine de trois valeureux martyrs, Benhamdine Baâdache, Ali Laâbdi et Boualem Hasni, exécutés le même jour, le 25 juillet 1957 à la prison Barberousse (actuellement Serkadji).
Des membres de leurs familles, leurs anciens compagnons et d’autres moudjahidine ont apporté à cette occasion leurs témoignages sur les trois condamnés à mort. En ce sens, Arezki Basta qui est un ancien condamné à mort a déploré qu’aucune rue ou un édifice ne soit baptisé aux noms de ces valeureux martyrs qui se sont sacrifiés pour l’Algérie à la fleur de l’âge (21 ans).
Selon les témoignages recueillis sur place « les trois martyrs ne sont pas reconnus comme étant moudjahidine » et à ce titre, la famille de Baâdache qui est établie actuellement à Bou Saâda vit dans la précarité.
La sœur de Laâbdi, en l’occurrence Meriem, a regretté que son frère « soit mort anonyme », exhortant les autorités du pays et l’Organisation nationale des Moudjahidine à baptiser un établissement scolaire au nom de son frère Ali Laâbdi. Sa fille Khadidja, qui avait deux ans quand il a été exécuté, a appelé les compagnons de son père à écrire leurs mémoires et témoigner sur ces condamnés à morts.
De son côté, le frère de Boualem Hasni a eu du mal à retenir son émotion dans la mesure où son frère a été exécuté à sa place. « Les forces coloniales  s’étaient présentées chez nous pour m’arrêter et comme j’étais absent, elles avaient arrêté mon frère qui a été jugé puis exécuté », a-t-il témoigné.
Amir Hani

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