Importation des véhicules : le ministère de l’Industrie entre suspense et incompétence
DIA-17 janvier 2021: Le ministère de l’Industrie qui a annoncé que les agréments « provisoires » pour l’importation des véhicules neufs seront délivrés ce dimanche, n’aura pas tenu parole. Dans un communiqué de ce même ministère, rendu public jeudi dernier par le biais de l’agence officielle APS, il est mentionné : « Les opérateurs dont les dossiers remplissent les conditions fixées dans le cahier des charges, obtiendront leurs agréments provisoires, dès dimanche prochain (17 janvier), ce qui leur permettra d’entamer les procédures d’obtention des agréments définitifs et débuter l’importation, conformément au décret exécutif n 20-227 fixant les conditions et les modalités de l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs ».
Durant toute la journée de ce dimanche, on guettait le fameux communiqué du ministère. Il n’en fut rien puisque la journée du dimanche est terminée et le ministère n’a rien communiqué. La décence aurait voulu que le ministère de l’Industrie donne des explications aux Algériens concernant l’absence de communiqué.
En ce sens, le ministère a carrément manqué de respect à tous ceux qui attendaient ce fameux communiqué. Toutefois pour les connaisseurs, ce n’est pas une surprise de la part de ce ministère qui a raté toutes les échéances qui lui ont été fixées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Pour rappel, le Président n’a pas manqué de rappeler à Ferhat Ait Ali Braham, lors des précédentes réunions du Conseil des ministres, l’échéance d’établir un cahier des charges et régler de manière définitive le dossier relatif à l’importation et au montage des véhicules. Les échéances fixées sont à chaque fois reportées, ce qui est le cas du rendez-vous raté, fixé par ce même ministère pour ce dimanche. Le suspense continue du côté du ministre de l’Industrie qui aura atteint son degré d’incompétence.
Mohamed Nassim
Mellah hocine
Plus d’incompétence et pas de suspens pour un ministère qui nous a habitué à toutes ces reculades. Le projet en lui même est très pris et son orientation ne répond à aucune démarche de probité.
Le ministère aurait dû contacter des constructeurs qui voudraient s’installèrent Algérie , dans l’optique d’une industrialisation et c’est à ces constructeurs de mettre en place leurs réseaux de concessionnaires.
Ce qui se passe actuellement, c’est tout simplement du marchandage et les autorisations seront attribuées à ceux qui » jouent le jeu ».