INFO-DIA: Les entreprises de l’ANSEJ engagées par l’AADL : la grande arnaque
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DIA-28 novembre 2016: Les cités relevant de l’Agence d’aide et de développement du logement (AADL), sont à l’abandon et risquent de devenir, à la longue, de véritables ghettos ! Ce n’est pas exagéré, mais la situation d’abandon dans ces cités risque de tourner mal à l’avenir. La direction de l’AADL n’assure plus l’entretien des immeubles et des cités, alors que les locataires continuent toujours de payer, chaque mois, les charges d’entretien et de gardiennage.
Pour rappel, une convention a été signée par la filiale de l’AADL Gest-immo avec des micro-entreprises de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej), lesquelles ont été chargées de la gestion et de l’entretien des sites AADL.
Ces entreprises avaient commencé à activer en assurant l’entretien des immeubles, mais aussi la réparation des ascendeurs au niveau de l’ensemble des cités AADL. Quelques mois après, ces mêmes entreprises ont décidé de résilier les contrats les liant à Gest-Immo.
Selon des gérants de ces entreprises, Gest-immo n’a pas honoré ses engagements, c’est-à-dire qu’elle ne leur a versé aucun dinar pour les prestations de service fournies. En effet, ces entreprises ont acquis des pièces de rechange pour la réparation des ascenseurs et ont engagé des ingénieurs et techniciens qu’elles ont payé sans qu’elles ne perçoivent, à leur tour des leurs honoraires auprès de Gest-immo de l’AADL.
Contactés par nos soins, ni l’AADL et encore moins sa filiale Gest-immo n’ont daigné nous répondre. En revanche, au ministère de l’Habitat on a promis de réagir et de demander des explications à Gest-immo et à l’AADL.
Dans cette cacophonie, ce sont les employés de l’AADL qui ne savent plus où donner de la tête. Depuis la signature de la convention entre l’AADL et les entreprises de l’ANSEJ, les employés de l’AADL disent qu’ils sont livrés à eux-mêmes et qu’ils sont au chômage technique. Ils affirment que cette situation ne peut pas durer dans la mesure où ils continuent d’être payés sans travailler, ont-ils déploré.
En attendant, les cités AADL sont abandonnées et les immeubles sont délabrés, alors que les ascenseurs présentent un réel danger pour les locataires du fait de l’absence de la maintenance et de l’entretien. La sonnette d’alarme est donc tirée et il ne faudrait pas attendre l’irréparable pour que l’AADL réagisse.
Mohamed Nassim