Le discours tenu par le président de la FAF lors de l’assemblée générale ordinaire de la fédération, lundi dernier, ne colle pas à la politique de réconciliation nationale prônée par l’Algérie, sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika, selon une source de la FAF.
Les agissements enregistrés lors de l’AGO de la FAF ont été contreproductifs pour Raouraoua. Il s’est attaqué à ceux qui le critiquent et le comportement des membres de l’AG qui ont conspué les noms des Madjer et Kouici, deux mondialistes des années 1980, a été désastreux pour l’image de Raouraoua à qui le Pouvoir reproche de ne pas avoir présenté ses excuses au peuple algérien après l’échec à la CAN-2017 du Gabon.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports a également décidé de ne plus acculé Raouraoua, après son lâchage par le Pouvoir. Il en est de même pour certains médias, notamment la chaîne TV Ennahar, qui ont cessé leur campagne contre le président de la FAF.
Raouraoua (70 ans) est également acculé par sa famille, notamment ses enfants qui s’opposent à sa candidature à la FAF. Raouraoua est malade et souffre du diabète. Il doit bénéficier d’un suivi médical de manière permanente, son état de santé s’étant détérioré depuis l’épisode du Gabon.
Cependant, Raouraoua ne compte pas quitter le monde du football dans la mesure où il est candidat en force pour sa propre succession au Comité exécutif de la CAF. Malgré la concurrence des présidents des fédérations marocaine et libyenne pour le poste de membre du CE de la CAF, Raouraoua est favori dans cette élection, sachant qu’il occupe ce poste depuis 2004.
K. Abdenour