INFO DIA: Visite officielle de deux jours du Premier ministre belge en Algérie
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DIA- 05 décembre 2016: Le Premier ministre de Belgique, Charles Michel effectuera une visite officielle de deux jours en Algérie, a-t-on appris auprès d Premier ministère. M. Michel est attendu ce mardi à Alger à l’invitation de son homologue, Abdelmalek Sellal.
Au cours de sa visite, le Premier ministre belge aura des entretiens politiques avec M. Sellal et devrait animer un point de presse au Palais du gouvernement. Il devrait également être reçu par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le Premier ministre belge sera accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires. L’Algérie qui se positionne comme la porte de l’Afrique, développe des partenariats avec plusieurs pays européens dans le cadre bilatérale ou multilatéral.
Avec la Belgique, l’Algérie entend relancer la coopération économique et commerciale. En ce sens, des opérateurs économiques belges avaient marqué, le mois d’avril dernier à Bruxelles, leur intérêt pour le marché algérien, soulignant le potentiel qu’offre le pays dans de nombreux secteurs d’activités et leur volonté de se rendre en Algérie pour mieux connaître l’environnement des affaires.
Réunis autour d’un workshop organisé par le Club des entrepreneurs belges et algériens « Aïn El Kheir », les représentants des sociétés belges, BEDELCO, Krones SA, Ipsen Logistics BVBA et DEME avaient exprimé leur souhait de « renforcer » leur présence en Algérie, pour certains et de « développer davantage » leur activités pour d’autres, rappelle-t-on.
« L’Algérie pourrait être une plateforme d’extension pour les entreprises belges à la recherche de nouveaux marchés car le pays constitue une fenêtre sur l’Afrique », avait estimé le président du club Aïn El Kheïr, Hamid Aït Abderahim qui avait accueilli avec »grande satisfaction » l’intérêt affiché par les hommes d’affaires belges pour l’Algérie.
Un intérêt que l’ambassade d’Algérie à Bruxelles encourage, appelant les opérateurs économiques belges à « saisir les opportunités d’affaires » que leur offrent les nombreuses opportunités non encore exploitées, notamment dans le cadre de la colocalisation.
L’ambassadeur d’Algérie auprès de la Belgique, Amar Belani, avait le mois d’août dernier que la coopération entre l’Algérie et la Belgique « existe », relevant que cette coopération est à la fois « pragmatique » et « constructive ».
« On n’a pas besoin d’accords bilatéraux de réadmission », a-t-il ajouté, relevant qu' »avec tous les pays, nous avons une très bonne coopération en matière de réadmission de ceux qui séjournent de manière irrégulière ».
De son côté, l’ambassadeur du Royaume de Belgique en Algérie, Frédéric Meurice, avait qualifié à Oran le mois de mai dernier relations économiques entre les deux pays d' »assez importantes » dans la mesure où un bon nombre d’entreprises belges activent en Algérie ou travaillent en partenariat avec des partenaires algériens dans divers domaines comme l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et le transport.
Pour l’industrie agroalimentaire, principalement en ce qui concerne la poudre de lait et aliments pour bétail, le diplomate belge avait précisé que les deux pays travaillent actuellement sur des projets de création d’unités de production en Algérie.
Concernant le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays, il avait souligné que son pays exportait traditionnellement vers l’Algérie plus d’un milliard d’euros, tandis que l’Algérie exportait vers la Belgique, avant la chute du prix de pétrole, entre 1,5 et 2 milliards d’euros.
Pour ce qui est des perspectives de cette coopération, l’ambassadeur belge avait annoncé que sur le plan académique, plusieurs programmes de coopération avec des universités algériennes sont en cours, tout comme des échanges avec le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales intéressé par l’expérience Belge en matière de maintien de l’ordre dans les stades, entre autres.
Amir Hani