Information largement démentie sur la mort du cinéaste grec Costa Gavras
DIA: 30 août 2018: Le réalisateur franco-grec Costa-Gavras est donc bel et bien vivant ! L’annonce de son décès avait été faite sur Twitter par un compte attribué à la ministre grecque de la Culture. Mais il s’agissait en fait d’un faux compte, et de nombreux organes de presses, comme AP, le Washington Post et France 24, se sont fait avoir. Tous ont publié une correction.
La rumeur a circulé pendant quelques minutes sur les réseaux sociaux : le réalisateur Costa-Gavras serait décédé l’âge de 85 ans. La source ? Un compte Twitter attribué à la ministre grecque de la Culture. Aussitôt, l’agence de presse AP reprend l’information, récupérée par France 24, le site canadien de La Presse et le Washington Post aux Etats-Unis. Mais entre temps, le ministère grec dément.
Le cinéaste franco-grec a dû même démentir jeudi à la télévision publique grecque Ert son propre décès, annoncé par de nombreux médias internationaux sur la foi d’un faux tweet. Joint au téléphone par la Ert, Costa-Gavras a indiqué qu’il s’agissait « d’une blague de mauvais goût ».
Les quelques médias à avoir annoncé l’information se sont visiblement fait avoir par Tommasso Debenedetti. Cet Italien a pour habitude d’annoncer de faux décès. Il l’avait déjà fait en mai 2017. A l’époque, il avait piégé des titres tels que Le Figaro avec la fausse mort de l’écrivaine Svetlana Alexievitch.
Le faux compte attribué à la ministre de la culture grecque a été créé le 29 août dernier. On n’y trouvait que quelques messages. Dont un publié à 15h11 ce jeudi : « Ce compte est un faux créé par le journaliste italien Tommasso Debenedetti. »
La chaîne France 24 a d’ailleurs depuis publié un démenti. « Erratum : la ministre grecque de la Culture dément la mort de Costa-Gavras », peut-on lire sur le site de la chaîne d’information en continu.
Le réalisateur Costa-Gavras, est connu pour ses films politiques. Il avait notamment réalisé le film Z sur la dictature des colonels en Grèce. Le film a été coproduit par l’Algérie et lui a offert l’Oscar du meilleur film étranger en 1970. La distinction a été reçue par le directeur de l’ONCIC de l’époque Ahmed Rachedi.