Sur instruction du président Bouteflika: Amar Ezzahi bientôt hospitalisé à l’étranger
DIA- 21 novembre 2016: Dans un post publié sur sa page facebook, le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi qui rendait visite au maître de la chanson chaâbi Amar Ezzahi, a déclaré que le Président de la République Abdelaziz Bouteflika a instruit le ministère du travail et de la protection sociale de prendre les mesures nécessaires pour une prise en charge totale dans un hôpital en Europe.
Le chanteur très populaire qui a déjà subi des contrôles très approfondis à l’hôpital Ain Naadja puis hospitalisé durant plus une semaine à centre de santé de la DGSN, aux Glycines. En raison de son âge, Amar Zahi souffre d’un début de Diabète et d’une grosse fatigue.
Amar Ezzahi, de son vrai nom Amar Aït Zaï, est né à Ain El Hammam(Ighil B Amass) wilaya de Tizi Ouzou le 1er janvier 1941. Véritable musicien et chanteur autodidacte et possédant un sens innée de la création musicale.
Depuis les années 90, le chanteur s’est totalement retiré de la scène culturelle, ne participant à un aucune spectacle organisé par un opérateur public ou privé et cela malgré les centaines de propositions financières qui ont lui étaient faite. Amar Ezzahi a choisi de chanter au milieu du peuple dans des mariages populaires, en appliquant des tarifs très modestes contrairement aux autres cheikhs du chaabi. Très humble et digne, le chanteur a toujours refusé l’aide du ministère de la Culture (Maintes fois proposé par Khalida Toumi à l’époque) ou de tout autre bienfaiteur. Il l’a exprimé récemment lors de sa sortie de l’hôpital, à un homme d’affaires qui voulait proposer de lui payer un voyage à la Mecque.
Vivant seul, au coeur de Bab El Oued, Amar Ezzahi est adulé par tout un quartier qui reste à ses côtes jour et nuit, surtout depuis qu’il a été victime d’un vol.
Dans un message envoyé sur la page facebook le groupe Hna fi hna les chaabistes crée par un jeune de Bab el Oued vivant au Canada, on publie une photo du cheikh souriant avec le signe bien, aux cotés de deux jeunes du quartier, comme pour faire taire les nombreuses rumeurs annonçant sa disparition.
Que Dieu te garde Cheikh…
Salim AGGAR