Ismaël Bennacer apporte son soutien à la boxeuse Imène Khelif après les dérapages de l’adjoint de Giorgia Meloni
DIA-31 juillet 2024: A 24 heures d’un match de boxe féminin au JO de Paris, l’adjoint de la cheffe du Gouvernement Giorgia Meloni s’en est pris violemment à la boxeuse algérienne Imane Khelif la veille de son combat pour sa compatriote Angelina Carini jeudi 1er août aux JO de Paris 2024.
« La boxeuse trans algérienne – interdite des championnats du monde de boxe – peut participer aux JO et affrontera notre Angela Carini », a écrit le ministre des Infrastructures et de la mobilité durable, mardi 30 juillet.
Le chef de la Lega (partie d’extrême droite) cite la déclaration d’une athlète mexicaine qui a affronté Imane Khelif : « Ses coups m’ont fait très mal, je ne pense pas avoir jamais ressenti cela au cours de mes 13 années de boxeur, même en combattant contre des partenaires d’entraînement masculins ».
Le vice-président du Conseil du gouvernement italien affirme que la qualification d’Imane est une « gifle à l’éthique du sport et à la crédibilité des JO ». Son tweet a été vu plus de 1,1 million de fois sur X, en moins de 24 heures.
Le ministre italien est revenu à la charge ce mercredi 31 juillet pour dénoncer les insultes dont il a fait l’objet après son grave dérapage sur Imane Khelif. Au lieu de présenter ses excuses de s’être immiscé, sans preuves, dans une affaire qui est du ressort des instances sportives comme le Comité olympique international (CIO), Matteo Salvini a maintenu ses propos alors que le changement de sexe est interdit en Algérie. Dire que Imane Khelif est un transgenre est une insulte insupportable à l’athlète algérienne.
« Insultes et menaces pour avoir exprimé une opinion qui, je crois, est largement répandue parmi les Italiens : voir une femme concourir aux Jeux olympiques avec un boxeur trans est une FOLIE inacceptable, le résultat de l’hypocrisie du politiquement correct », a –t-il écrit, en ajoutant : « Je le répète, sans si ni mais. »
Le dérapage du ministre italien contre Imane Khelif s’ajoute à la campagne de haîne qui s’est abat sur la boxeuse algérienne depuis mardi 30 juillet.
C’est Katherine Deves Morgan qui a lancé les hostilités sur la plateforme X, en demandant aux responsables du Comité olympique international « pourquoi ils ont laissé un homme à entrer sur le ring avec une femme ? ». Son tweet a été vu plus de 20 millions et a suscité de nombreuses réactions dont celle du milliardaire américain Elon Musk.
Cette haine contre la boxeuse a provoqué la réaction de notre grand joueur Ismail Bennaceur qui a déclaré dans un tweet: « Soutien total à notre championne Imane Khelif, qui subit une vague de haine injustifiée. Sa présence aux Jeux Olympiques est tout simplement le fruit de son talent et de son travail acharné. On croit en toi pour porter haut les couleurs de l’Algérie ».
Amel Bouchaib
Juba
voici Giorgia Meloni comme tout politicien sur n’importe lequel ciel, ne fait que surfer sur une opinion publique acariâtre de voir une médaille olympique lui en BOXE ressembler à un Marathon (qui est GREC) face à l’intraitable Algérienne face à laquelle leur représentante ne pèse pas lourd. Donc au lieu de s’occuper des logorrhées des politiciens il faut plutôt écouter les impressions de la boxeuse italienne, la première et unique concernée !! lisez son entretien sur le figaro-sport , en voici des extraits : Pourquoi avoir lancé «Ce n’est pas juste» ? «Ce n’est pas juste de renoncer à une olympiade qui était mon olympiade. (…) Mais je ne suis personne pour juger Imane. La vérité c’est que nous ne savons rien de mon adversaire hormis une chose : elle n’a rien à se reprocher. C’est une femme qui est là pour faire les Jeux, comme moi. Qui suis-je moi pour la juger ? Ce n’est pas à moi de le faire, c’est aux autres.» , Pourquoi, alors, ne pas l’avoir saluée ? «J’ai commis une erreur. Je suis descendue du ring pleine de rage. Je n’ai jamais conclu une rencontre sans saluer mon adversaire. Je demande pardon à Imane de ne pas l’avoir saluée», répond encore Angela Carini, qui précise encore aux journalistes ne pas avoir cédé à d’éventuelles pressions politiques…