Karim Tabou accuse l'opposition d'être en décalage avec les revendications populaires (vidéos) - DIA
40631
post-template-default,single,single-post,postid-40631,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Karim Tabou accuse l’opposition d’être en décalage avec les revendications populaires (vidéos)

DIA-07 mars 2019: Karim Tabou, porte-parole du parti non agréé, l’Union démocratique et sociale (UDS), a infligé une cinglante gifle aux partis de l’opposition, réunis ce jeudi au siège du parti Talaie el Houryate que préside l’ancien chef du gouvernement, Ali Benflis.  

Tabou a violemment critiqué la réunion des partis d’opposition, notamment l’ordre du jour qui s’articule sur les revendications ne reflétant pas celles prônées par les Algériens lors des marches populaires.

Il a relevé que l’opposition est en décalage par rapport au peuple «refusant d’écouter les gens qui ont massacré le pays». Il faisait allusion à Sid Ahmed Ghezali et le représentant de l’ex-FIS.

Il a dénoncé les revendications de ces partis d’opposition, lesquels insistent sur la déclaration de la vacance du pouvoir en raison de l’état de santé du Président Abdelaziz Bouteflika. Il a également critiqué ces partis qui revendiquent le report des élections présidentielles, prévues le 18 avril prochain.

Pour cet ancien secrétaire national du Front des forces socialistes au temps du regretté Hocine Ait-Ahmed, ces partis sont une photocopie du Pouvoir et ne sont intéressés que par les élections présidentielles pour prendre le pouvoir, estimant qu’ils gagneraient à écouter les revendications du peuple.

Les partis d’opposition, réunis ce jeudi en présence de l’ancien dirigeant du FIS-dissous, Kamel Guemmazi en sa qualité de représentant de Ali Belhadj, sont discrédités dans la mesure où leurs leaders sont chassés des marches. C’est le cas de Louisa Hanoune et Ali Benflis qui avaient quitté les marches de vendredi dernier, conspués par les manifestants qui scandaient «dégage ! dégage !».

Les chefs des partis d’opposition n’ont jamais réussi à mobiliser les citoyens pour protester contre le pouvoir et tentent à présent de s’accrocher à la vague des contestations pour demander leur part du gâteau au Pouvoir et c’est ce qu’a dénoncé Karim Tabou !

Amir Hani

0Shares