Khelladi, DG de l’EPTV: « On n’est pas obligé de prendre en charge « seuls » les problèmes de l’audiovisuel »
DIA-22 mai 2017: Le directeur général de l’entreprise publique de télévision (EPTV), Tewfik Kheladi a déclaré lors d’une conférence de presse présentant la grille des programmes de la télévision publique, que l’Eptv n’est pas obligé de prendre en charge « seul » les problèmes de l’audiovisuel national.
L’Eptv refuse de dépenser de l’argent public pour acheter seule des programmes, des matchs ou encore des émissions, alors que le paysage audiovisuel algérien est ouvert.
Le Dg de l’EPTV a notamment expliqué le refus de la télévision publique de ne pas acheter les productions Not Found « Bibiche et Bibicha » ou encore « El khawa », affirmant que les deux parties n’ont pas aboutit sur un accord financier. L’absence d’accord avec la télévision publique a poussé la boite algéro-tunisienne « Not Found » à placer ses productions sur la chaîne privée El Djazairia TV.
Pour la deuxième année consécutive, le budget consacré à la production des programmes, aussi bien interne qu’externe, a été réduit d’environ 10% alors que les achats de programmes étrangers ont continué à être gelés et réduits à zéro. « Une algérianisation accentuée des contenus a été adoptée dans le souci de la qualité et de la diversité des programmes proposés », a ajouté le premier responsable de la Télévision algérienne.
Cet effort d’économie dicté par les impératifs du moment se traduit également par une mutualisation plus poussée des ressources en programmes de l’Etablissement qui font l’objet d’une multidiffusion croisée et étudiée sur les différentes antennes du groupe. Le taux d’intégration national est de 90% sur la Chaîne terrestre qui est la plus ouverte aux programmes étrangers, ce taux est supérieur dans les autres chaines.
Enfin, l’objectif d’offrir au public des contenus d’une haute qualité et d’une large diversité a été le souci cardinal qui a prévalu tout au long de l’élaboration des grilles de programmes. Des procédures internes, en amont et en aval du processus de production, aussi bien interne qu’externe, ont été mises en place et appliquées. Elles ont pour but de parvenir à une amélioration continue des programmes destinés à être proposés à un public de plus en plus averti et exigeant.
L’Etablissement a maintenu son effort de production propre avec un nouveau feuilleton social et sentimental de 30 épisodes ( Samt El Abriya), une série comique de 15 parties (Hikayatokom) produite par la Station de Constantine, le traditionnel concours de récitation du Coran (Tedj El Coran) et une multitude d’émissions de plateaux programmés en soirée et destinés à satisfaire les multiples attentes du public dans les domaines culturels et artistiques (Nedjma Oua Hilal, Qahwa Oua Latay, Noudjoum Khalida, Rihet Zman,100 à l’heure, Entre-parenthèses, Twahecht Bladi, Qimet Yidhi, Izumal, Marhaba, Soirées musicales de Constantine et d’Oran, Saharat El Djanoub de Ouargla et Béchar,…). Au chapitre de la solidarité sociale, (Ramadhan El Kheir) et (Afouss Deg Fouss) contribueront à entretenir la tradition particulièrement forte durant ce Mois de la compassion et de l’entraide.
Dans le domaine du contenu religieux, la Chaine du Coran mais aussi l’ensemble des chaines généralistes diffuseront une large gamme de programmes allant de la retransmission directe de la prière des Tarawih, au concours de récitation du Coran (Tedj El Coran), à la diffusion des conférences d’éminents théologiens algériens et étrangers au séminaire « Eddourouss El Mohamediya » ainsi que de nombreuses émissions dans les langues arabe, tamazight et française, y compris pour les malentendants, promouvant les valeurs profondes du Mois sacré et les authentiques préceptes de l’Islam, religion de paix, de tolérance, de modération et d’ouverture.
La production externe réalisée pour le compte de l’Etablissement par les producteurs privés vient compléter l’effort de production interne, en particulier dans le domaine des programmes de fiction. Un des fleurons de cette production devrait être le feuilleton de 30 parties consacré à la vie et à l’œuvre du savant algérien Ibn Badis. Après la diffusion l’année passée du feuilleton sur le chef targui Cheikh Amoud, l’Etablissement poursuit, à la veille de la célébration du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale, son œuvre de contribution à la connaissance des figures emblématiques de l’histoire de l’Algérie dont les jeunes générations doivent s’enorgueillir.
Les séries de fiction comique seront également présentes avec près d’une vingtaine d’œuvres de différents formats traitant, pour la majorité, de thèmes en rapport avec les liens familiaux, le mariage,…(Benti Laaziza, Machi Sahel, Dar Si Tahar, H’na Oua Yemana, Assaber Inal, Dima Labass, Bladi Oua Nassi, N’na Zaazi, Axxam Yarwan, Da Mouhouche, Bergaz, Chek Nagh Nech 2,…) et seront l’occasion de renouer avec des comédiens très populaires, comme Chafia Boudraa, Sid Ahmed Agoumi, Krikèche, Hakim Dekkar,…Sur un ton plus burlesque, il y aura l’équipe de Houari et Bakhta dans Hamouda Oua Elayada et Le retour de l’inspecteur, un clin d’œil à l’inénarrable duo de l’Inspecteur Tahar et l’apprenti.
Un short programme (Chiche Atahadek) alliant spectacle et œuvre de bienfaisance destinée aux enfants malades mettra en vedette des personnalités célèbres qui devront relever un défi sous forme de performance physique pour cette cause humanitaire.
Des séries de caméras cachées pour enfants (Katakit), grand public (Wech Eddak) et tournées auprès de notre communauté en France (Le Ramadan et le rire) seront aussi programmées. Une nouvelle émission de jeu culinaire adaptée d’un format international (Radjli Chef) sera programmée juste avant le principal journal de 19.00.
Les enfants auront un programme consistant avec les rendez-vous habituels (Studio Sighar) et (Kawni) enrichis par la nouvelle série quotidienne de l’émission-culte (Iftah Ya Simsim), une nouvelle production présentée par la comédienne Mouni Boualem (Tell Ezzouhour) et des séries de dessins animés inédites.
Salim BEY