La célébration de la qualification de l'Algérie en demi-finales de la CAN ternie par des débordements en France - DIA
43883
post-template-default,single,single-post,postid-43883,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

La célébration de la qualification de l’Algérie en demi-finales de la CAN ternie par des débordements en France

DIA-12 juillet 2019: La qualification de l’Algérie jeudi 11 juillet en demi-finales de la CAN a été célébrée de Paris à Marseille, où les supporters ont offert des scènes de liesse. Sur les Champs-Elysées, la fête a été ternie par des pillages de magasins. Bilan de la nuit : Un mort et 74 interpellations. 

Après la qualification de l’Algérie en demi-finale de la CAN, un supporter des Fennecs a perdu le contrôle de sa voiture à Montpellier. Il a fauché une famille, tuant la mère et blessant grièvement son bébé et sa fille. 

Ce vendredi matin, le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret, a précisé que le conducteur était entendu pour « homicide involontaire et blessures involontaires » et « manquement délibéré à des obligations de prudence ». 
Dès la fin du match, à 21 heures, des drapeaux algériens ont fleuri sur les Champs-Elysées à Paris, ou sur le Vieux Port à Marseille dans le brouhaha des klaxons, des pétards et des chants, « One two three, viva l’Algérie ! ». L’équipe algérienne a accédé à la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) après une victoire in extremis soldée par des tirs au but face à la Côte d’Ivoire (4-3).

Alors que des milliers de supporteurs célébraient la victoire des Fennecs, deux magasins situés à proximité de la célèbre avenue ont été pillés par plusieurs dizaines de personnes. Des incidents qualifiés d' »inacceptables » par le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner.
A quelques mètres des Champs-Elysées, une autre ambiance s’est installée avenue de la Grande Armée. Des groupes s’en sont pris à trois magasins de motos. Une fois la vitrine cassée, plusieurs dizaines de personnes ont pillé deux magasins, dont une enseigne Ducati, s’emparant des accessoires, rapporte l’AFP. Casques, gants et même motos ont été volés, avant l’intervention des forces de l’ordre.

D’autres vitrines ont été cassées, avant que des échauffourées n’éclatent peu avant 1h, et que les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre s’invitent à la fête pour disperser la foule. Autour de la place de l’étoile, des dizaines de CRS y ont eu recours pour repousser des groupes qui leur lançait des projectiles. Une ambiance décrite comme « confuse » et « tendue » par les internautes.

La tension est finalement retombée autour de 1h30, alors que le concert de klaxons se poursuivait. A Paris, 44 personnes ont été interpellées, dont 43 placées en garde à vue, 13 commerces ont été pillés ou dégradés dans le secteur Grande-Armée, selon un bilan fourni à LCI vendredi matin.

Hors Paris, 30 personnes ont été interpellées et 20 policiers ont été blessés, dont 10 à Marseille, où 9000 personnes participaient aux rassemblements. A Tour, un drapeau français a été décroché d’un mât municipal pour y accrocher un drapeau algérien.

Selon une note en date de mercredi consultée par LCI, la Direction de l’ordre publique avait anticipé, avant ces événements, « d’éventuelles démonstrations festives avec usage d’engins pyrotechniques » dans les secteurs de Barbès, de Belleville et des Champs-Elysées et le déploiement d’effectifs de maintien de l’ordre avaient été anticipé.

0Shares