La FAF règle les contentieux des clubs avec la FIFA au lieu d’interdire le recrutement des joueurs étrangers
DIA-03 juin 2020: La FAF a annoncé qu’elle aidera les clubs algériens, en réglant leurs contentieux financiers vis-à-vis de la FIFA. Ces contentieux sont dus aux plaintes déposées par des entraineurs et joueurs étrangers qui n’ont pas été payés par les clubs algériens.
La FIFA a adressé récemment des mises en demeure à ces clubs et la FAF pour régler ces contentieux au risque de voir ces clubs sanctionnés.
Pour rappel, au temps de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, le recrutement des joueurs étrangers a été interdits aux clubs en raison de la multiplication de ce genre de litiges.
« Le BF a décidé d’apporter une nouvelle fois son aide aux clubs algériens dans le cadre de leurs situations contentieuses vis-à-vis de la Fifa, avec l’engagement de ces derniers de rembourser les avances de la FAF sur leurs indemnités de participation en Coupes africaines et/ou de leur quote-part des droits TV », a indiqué un communiqué de la FAF.
La FAF a précisé que « la situation des dettes des clubs des Ligues 1 et 2 demeure inchangée depuis le début de la pandémie du coronavirus (COVID-19), soit plus de 217 millions de dinars pour les clubs de Ligue 1 et plus de 523 millions de dinars pour les clubs de Ligue 2 ».
L’instance fédérale a évoqué « la possibilité de proroger la date de remboursement des dettes antérieures des clubs dont l’échéance était arrêtée au 1er juin 2020, et ce compte-tenu de la situation économique de ces derniers ».
Par ailleurs, le président de la FAF Kheireddine Zetchi « a décidé de faire don de sa quote-part de 10% des frais annuels alloués par la Confédération africaine (CAF) à la FAF, soit 20.000 dollars à la trésorerie de cette dernière, dont 50% seront consacrés à des aides dans le cadre de l’opération de solidarité COVID-19 ».
Enfin, Zetchi a rappelé à tous les membres la nécessité de rationnaliser et d’optimiser les dépenses de la fédération. Il s’agit pour le président de la FAF d’une campagne électoraliste dans la mesure où son mandat arrive à expiration avec la fin du cycle olympique.
Nassim Fateh