DIA-28 janvier 2021: La blague de Zetchi de se porter candidat au Comité exécutif de la FIFA a tourné à l’humiliation puisque l’instance internationale a rejeté le dossier de l’actuel président de la FAF. La cause de ce rejet et motivé par une suspension dont aurait écopé Zetchi de la part de la FIFA.

Certains informations parvenant de la FAF estiment que Zetchi  a fait les frais des jeux de coulisses et ses concurrents ont tout fait pour l’évincer de la course à ce siège.

Zetchi a voulu profiter des bons résultats de l’équipe nationale, vainqueur de la CAN-2019, pour se porter candidat au poste de membre du Comité exécutif de a FIFA.

Le président de la FAF a réagi à ce rejet en ces termes dans une vidéo postée sur le site de la Fédération.

« Je voudrais éclairer l’opinion publique au sujet de ma candidature aux élections du Conseil de la FIFA. Effectivement, j’ai reçu hier (mardi), une correspondance de la commission de contrôle de la FIFA qui invalide ma candidature. Les raisons invoquées est de ne pas avoir mentionné dans le questionnaire deux sanctions, à savoir une sanction interne prononcée en 2016 alors que j’étais officiel dans mon club, pour une déclaration à la presse, et la seconde est une sanction au niveau de la Confédération africaine (CAF) pour avoir quitté le comité d’organisation du Championnat d’Afrique des nations CHAN-2018 au Maroc », a indiqué Zetchi.

Avec le rejet du dossier de Zetchi, trois candidats ont été retenus pour les deux sièges libérés en fin de mandat de quatre ans par le Tunisien Tarek Bouchamaoui et l’Egyptien Hani Abo Rida. Il s’agit du Marocain Fawzi Lekdjaâ, de l’Equato-Guinéen Gustavo Ndong et d’Abo Rida, qui brigue un second mandat. Des candidats poids-lourds, rompus aux jeux de coulisses et devant lesquels Zetchi  ne fait pas le poids.

Naif et inconnu en Afrique, Zetchi s’est lancé dans ce défi tout en ignorant les coulisses de la CAF et de la FIFA. Pis encore, il s’est entouré de Amar Bahloul qui demeure un illustre inconnu dans le football algérien, sans parler de la CAF et de la FIFA où il est complètement ignoré. Zetchi  s’est ainsi entouré de Bahloul et du secrétaire général de la FAF, Mohamed Saad, lesquels ne sont pas rompus aux rouages de la FIFA et de la CAF. Aussi, le bureau fédéral de la FAF est composé de membres inconnus à la CAF et à la FIFA d’où l’échec de la candidature de Zetchi.

Pour rappel, quand l’ancien président de la FAF s’était porté candidat au Comité exécutif de la CAF en 2001, il était président de l’Année de l’Algérie en France. Il était entouré de Mohamed Mecherara et Mohamed Khelaifia sans oublier l’ancien arbitre international Belaid Lacarne qui avaient mené campagne en sa faveur.

Il s’agit d’un travail de groupe et de longue haleine qui avait permis à Raouraoua d’être élu, devenant le second Algérien à intégrer le CE de la CAF, le premier président de la FAF, le regretté Mohand Amokrane Maouche ayant été désigné au sein du CE de la CAF.

Raouraoua avait été élu, alors que les résultats de l’équipe nationale n’étaient pas trop brillants. En somme, Zetchi  s’est trompé en croyant tirer profit des résultats de l’équipe nationale. Dupé, Zetchi  aura subi une douche froide.

Nassim  Fateh