La justice britannique autorise officiellement l'extradition d'Assange aux États-Unis - DIA
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La justice britannique autorise officiellement l’extradition d’Assange aux États-Unis

DIA-20 avril 2022: La justice britannique a autorisé officiellement mercredi 20 avril l’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange aux États-Unis qui veulent le juger pour espionnage, après des années de bras de fer judiciaire.
Le tribunal de Westminster Magistrates, à Londres, a officiellement rendu une ordonnance d’extradition et il revient désormais à la ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, de l’approuver, bien que les avocats de la défense puissent encore faire appel devant la Haute Cour. Pris dans une longue saga judiciaire, l’Australien de 50 ans est recherché par la justice américaine qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Poursuivi notamment en vertu d’une législation contre l’espionnage, Julian Assange risque 175 ans de prison, dans une affaire dénoncée par des organisations de défense des droits humains comme une grave attaque contre la liberté de la presse. Le 14 mars, il avait vu disparaître l’un de ses derniers espoirs d’éviter son extradition, avec le refus de la Cour suprême britannique d’examiner son recours.

1 Comment

  • Mellah hocine
    21 avril 2022 11:31

    La justice britannique est rentrée sous les ordres américaines . On a bien vu la position des Anglais dans cette crise ukrainienne , elle est plus radicale que celle de Washington. Pourtant Assange a le véritable précurseur d’une transparence mondiale que les américains voulaient taire. Rappelons un peu les faits : En 2010, il avait dévoilé des milliers de comptes rendus des opérations de l’armée en Irak et en Afghanistan ainsi qu’une masse de câbles diplomatiques américains. Des informations publiées dans plusieurs journaux à travers le monde. La multiplication des publications de documents confidentiels – câbles diplomatiques, documents sur les prisonniers de Guantanamo, écoutes de personnalités politiques ou industrielles, courriels d’Hillary Clinton… – malmène la toute-puissance américaine. Suscitant en retour questions et soupçons quant à la « mission » que revendique le personnage : transparence absolue ou manipulation ? L’Australien se voit accusé de collusion avec la Russie., voilà la vraie manipulation . Réfugié en 2012 dans l’ambassade d’Equateur à Londres, il est arrêté à sa sortie en avril 2019 par la police britannique. Pour les plus avertis , Il est le seul journaliste détenu en Europe pour avoir fait son travail.

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