La pandémie du Coronavirus annoncerait la fin de l'Union européenne - DIA
50183
post-template-default,single,single-post,postid-50183,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

La pandémie du Coronavirus annoncerait la fin de l’Union européenne

DIA-29 mars 2020: L’Union européenne (UE) qui a toujours été présentée comme un exemple d’association politico-économique, se dirigerait vers sa disparition. La pandémie du nouveau Coronavirus a dévoilé les carences d’une Union basée sur des intérêts purement économiques, pour ne pas dire machiavéliques. Une Union dépourvue de valeurs, où la loi du plus fort est de rigueur.

En ce sens, la crise de la pandémie du Coronavirus a dévoilé les déficiences d’une Association adossée à un capitalisme sauvage où la solidarité n’a aucun sens.

Avec la pandémie du Covid-19, ce qui se passe en Italie, en Espagne et en France est édifiant à plus d’un titre. Les pays de l’UE se seront finalement associés contre les pays « du reste du monde » en adoptant entre autres le principe de Schengen, un espace où seuls les habitants des 27 pays de l’Union peuvent circuler librement et sans visa.

Il a suffi d’une pandémie pour que cette Union s’écroule. L’Italie et l’Espagne, abandonnées par l’UE, compte désormais sur l’aide de la Chine. Or, l’UE a été théoriquement créée afin que les pays de cette Association constituent une coalition et s’unissent pour le meilleur et pour le pire, pour ainsi dire.

Aujourd’hui, c’est le contraire qui se produit car l’UE est totalement remise en cause.  C’est l’ancien président de la Commission européenne Jacques Delors (1985-1995) qui le déclare.

« Le climat qui semble régner entre les chefs d’Etat et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne », a-t-il indiqué jeudi dernier.

« Le microbe est de retour », ajoute ce grand défenseur de l’Europe, qui a suivi, selon l’Institut, les derniers développements au sein de l’Union et sa réponse face à la pandémie, en particulier le Conseil européen de jeudi qui a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.

Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a tenu le même discours quand il a appelé l’Union européenne « à ne pas commettre d’erreurs tragiques » face au coronavirus, sinon « l’édifice européen tout entier risque de perdre sa raison d’être ».

« L’inertie laisserait à nos enfants le fardeau immense d’une économie dévastée. Nous voulons être à la hauteur de ce défi? Alors lançons un grand plan, un +European Recovery and Reinvestment Plan+ (en anglais, ndlr), qui soutienne et relance l’économie européenne toute entière », a-t-il dit.

« Nous devons éviter de faire en Europe des choix tragiques. Si l’Europe ne se montre pas à la hauteur de ce défi sans précédent, l’édifice européen tout entier risque de perdre, aux yeux de nos propres citoyens, sa raison d’être », met-il en garde.

En somme, l’UE s’apparente à un géant aux pieds d’argile puisqu’elle a du mal à résister et à faire face à la pandémie du Coronavirus, faute de solidarité des pays qui la composent.

Mohamed Nassim

0Shares