En l’absence d’un communiqué officiel, cacophonie autour de la fin de mission d’Ould Abbes
DIA-14 novembre 2018: L’information de la fin de mission pour Ould Abbes à la tête du Front de libération nationale (FLN) demeure incomplète en l’absence d’un communiqué officiel du parti. Certains parlent de démission, d’autres évoquent un départ d’Ould Abbes alors que d’autres parties affirment qu’il a été dégommé.
Cette dernière option demeure la plus plausible quand on sait que la culture de la démission en Algérie n’existe pas surtout quand il s’agit d’un personnage comme Ould Abbes. Ce dernier n’osera jamais démissionner ou s’opposer à une décision venue d’en haut, pour reprendre une expression populaire bien de chez nous.
Aucune information officielle émanant du FLN n’a été diffusée à ce sujet. Ce sont plutôt des membres dirigeants du parti qui se sont exprimés pour déclarer que «Ould Abbes n’a pas démissionné, mais il a pris un congé de maladie de longue durée suite un infarctus». La déclaration est de Ahmed Boumahdi au moment où le porte-parole et chargé de communication du FLN est injoignable au téléphone. En ce sens, chaque déclaration doit être prise avec des pincettes de peur de tomber dans la manipulation et la désinformation.
En somme, Ouled Abbes (84 ans) aura subi le même sort que ses prédécesseurs. Il a été dégommé après l’expiration de sa validité. Il est vrai que ses sorties médiatiques n’ont pas plaidé en sa faveur, mais plusieurs cadres du FLN ont confié que sa mission était terminée et qu’il était temps qu’il cède la place à un autre comme ce fut le cas pour Abdelaziz Belkhadem puis Amar Saadani.
Ould Abbes aura aussi subi le même sort que l’ex-président de l’Assemblée populaire nationale, Said Bouhadja, lequel fait désormais partie du passé. Il en est de même pour Ould Abbes qui va s’effacer de la scène politique nationale après sa fin de mission. C’est ainsi qu’il en a été décidé !
Toutefois il est regrettable que cette cacophonie autour du départ d’Ould Abbes soit entretenue, alimentant ainsi la rumeur et la désinformation sur son départ.
Salim Bey