L’auteur de l’attentat de Marseille, revendiqué par l’EI, serait algérien
DIA-01 octobre 2017: L’homme qui a tué deux femmes avant d’être abattu ce dimanche à la gare Saint-Charles serait un Algérien en situation irrégulière connu pour des antécédents de droit commun, a rapporté le quotidien français « le Parisien ».
Le terroriste présumé ne portait aucun papier sur lui lorsqu’il s’en est pris à ses deux victimes. Il a pu être identifié grâce à ses empreintes digitales. Le jeune homme est connu des services de police. Mais lors de ses précédentes interpellations, entre 2005 et 2014, il a donné huit identités différentes.
Les enquêteurs « estiment » qu’il est de nationalité algérienne, âgé d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années. Selon plusieurs sources concordantes, il se trouvait en situation irrégulière sur le territoire national. L’homme n’est connu que pour des antécédents de droit commun, des vols notamment et des infractions à la législation sur les étrangers. Il n’apparaît sous aucune de ses identités d’emprunt dans le fichier des personnes radicalisées. Il n’était pas non plus fiché S et n’était pas connu des services de renseignement.
Selon une source sécuritaire, un téléphone portable retrouvé en sa possession est en cours d’analyse. L’expertise de l’appareil pourrait permettre de comprendre si l’agresseur était en lien avec la mouvance djihadiste. Le comportement erratique de l’assassin intrigue. Comme l’a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, l’homme s’en est pris à une première victime avant de faire demi-tour et de s’attaquer à la seconde. Son double crime commis, il s’est rué sur des militaires de l’opération Sentinelle qui s’étaient précipités sur les lieux. Il a été immédiatement abattu.
L’État islamique revendique l’attaque au couteau de Marseille
« L’auteur des attaques au couteau dans la ville de Marseille (…) provient des soldats de l’Etat islamique », assure une « source de sécurité » dans un communiqué diffusé par son agence de propagande Amaq et relayé par le centre américain de surveillance des sites jihadistes, SITE.
Deux jeunes femmes ont été tuées à coups de couteau sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille par un homme qui a crié « Allah Akbar », selon des témoins, avant d’être abattu par des militaires.
L’enquête a été confiée au parquet antiterroriste de Paris, en plus du parquet de Marseille, a déclaré sur place le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
Amir Hani