Le Département d’Etat américain salue l’approche algérienne dans la lutte anti-terroriste
DIA- 05 novembre 2019: Le Département d’Etat américain a salué l’approche algérienne et ses efforts déployés dans la lutte contre le terrorisme, soutenant que l’Algérie demeure un partenaire important contre ce phénomène transnational.
Dans son rapport annuel sur le terrorisme dans le monde, le Département d’Etat a souligné que « les Etats-Unis et l’Algérie entretenaient une coopération étroite en matière de lutte contre le terrorisme et menaient un dialogue régulier pour discuter et coordonner les efforts de lutte contre le terrorisme, échanger des compétences et renforcer le partenariat existant contre le terrorisme ».
« L’Algérie a poursuivi ses efforts importants pour empêcher les activités terroristes à l’intérieur de ses frontières. Les forces armées algériennes et les forces de sécurité intérieure ont publié des chiffres montrant la pression constante sur les groupes terroristes, révélée par l’augmentation considérable du nombre de terroristes qui se sont rendus par rapport à 2017, et par un nombre comparable de caches d’armes et de cachettes détruites au cours d’opérations de grande envergure », a noté le département dans son rapport.
Le Département américain a salué également l’Algérie qui a activement soutenu les efforts visant à lutter contre l’organisation terroriste autoproclamée « Etat islamique » (Daech/EI) par le biais de programmes de contre-messagerie et de renforcement des capacités avec les Etats voisins.
« L’Algérie est membre du GCTF (Global Counterterrism Forum) et a coprésidé le Groupe de travail sur le renforcement des capacités de la région Afrique de l’Ouest du GCTF avec le Canada en 2018 », a rappelé le Département.
La sécurité à la frontière est restée une priorité absolue, a souligné le rapport, soutenant qu' »en 2018, les médias ont rapporté que l’armée algérienne avait instauré une série de mesures de sécurité renforcées le long de ses frontières, notamment des clôtures, des tours d’observation, des équipements de surveillance et des drones ».
« Le gouvernement algérien a surveillé de près les manifestes de passagers des vols entrants et sortants. Les responsables gouvernementaux ont activement utilisé les bases de données INTERPOL, qui ont abouti à au moins 25 arrestations sur la base des notices rouges INTERPOL ».
A propos de la lutte contre l’extrémisme violent, le Département a souligné que l’Algérie adopte « une approche pangouvernementale à l’égard de la CVE (common Vulnerabilities and Exposure), y compris des programmes de réadaptation et de réinsertion des terroristes repentants. Soulignant l’importance d’une société inclusive, le ministère des Affaires étrangères a publié en 2018 une brochure sur le rôle de la démocratie dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme », a-t-on noté.
L’Algérie, acteur régional de premier plan
Dans le volet de la Coopération internationale et régionale, le Département amériain a indiqué que l’Algérie a continué de soutenir les efforts de lutte contre le terrorisme par le biais d’organisations régionales et multilatérales. En tant que coprésident du groupe de travail sur le renforcement des capacités de la région Afrique de l’Ouest du GCTF, l’Algérie a accueilli la réunion plénière de ce groupe en novembre, ainsi qu’un atelier de coopération policière.
« L’Algérie a joué un rôle de premier plan dans AFRIPOL, le mécanisme de coopération policière de l’Union africaine basé à Alger, qui a pour mandat de renforcer la coopération policière africaine et de prévenir la criminalité transnationale et le terrorisme.
L’Algérie a accueilli l’assemblée générale d’AFRIPOL, a fait don du système de communication et de données pour AFRIPOL à tous les Etats membres et a piloté des protocoles d’entente avec d’autres organisations de police (telles qu’INTERPOL et Europol) », s’est félicité le Département.
Le Rapport a mis également en exergue les efforts de l’Algérie qui a « poursuivi son engagement diplomatique positif en faveur de la paix et de la sécurité régionales ».
Dans ce sens, a expliqué le rapport, l’Algérie a présidé le Comité de mise en œuvre de l’accord de paix au Mali et a continué à faire pression sur les parties prenantes pour qu’elles soutiennent le processus politique des Nations Unies en Libye.
« L’Algérie a également participé à divers forums sahélo-sahariens pour débattre des politiques de développement et de sécurité et de l’évolution du terrorisme régional », lit-on également dans le rapport.