Le dernier vœu de Idir ne sera pas exaucé : il sera enterré dans la région parisienne
DIA-03 mai 2020: Le défunt chanteur Idir (71 ans), de son vrai nom Hamid Cheriet, sera enterré dans la région parisienne, en France ont rapporté plusieurs médias français qui ont largement diffusé l’information de la disparition de l’icône de la chanson kabyle.
Originaire de Beni Yenni, village des Mouloud Mammeri, Mohamed Arkoune et Brahim Izri, Idir est resté viscéralement attaché à son pays, l’Algérie et à sa région, la Kabylie. En ce sens, son dernier vœu fut d’être enterré dans son village à Ait Lahcen où reposent ses parents et grands-parents.
Toutefois, avec la pandémie du Coronavirus et la suspension des vols internationaux, il est quasiment impossible de rapatrier la dépouille du chanteur pour être acheminée jusqu’à son village natal.
De son vivant, Idir avait souhaité reposer dans le village qui l’avait vu naître et avoir une tombe en Kabylie au même titre que d’autres chanteurs de sa génération, à l’image de Matoub Lounes, Brahim Izri et Djamel Allam.
Au-delà de son statut de chanteur, Idir était un bienfaiteur et aidait les pauvres, notamment ceux de la Kabylie. Lors de son dernier pèlerinage en Algérie, quand il s’était produit à la Coupole du 5-Juillet en janvier 2018, il avait déclaré que l’argent de sa tournée servira au financement des établissements hospitaliers en Algérie et ira aux associations caritatives pour aider les pauvres gens.
Il avait précisé qu’il ne prendra aucun sou de cet argent. Il avait également indiqué qu’il réservera une partie de cet argent à son village natal (Beni Yenni) afin de l’aider à réaliser des projets d’intérêt public et général.
Idir a fait savoir aussi qu’il vit de sa retraite en tant qu’artiste qui est de l’ordre de 2 200 à 2 500 euros. Il arrondissait ses fins de mois grâce à l’argent des galas qu’il animait à l’étranger et bien sûr à l’argent des droits d’auteurs et de la vente de ses disques.
Amir Hani