Le diktat des commerçants accentue la crise du lait subventionné
DIA-11 février 2022: Le diktat de plusieurs commerçants qui refusent de vendre le lait subventionné (en sachet, 25 DA), a accentué davantage la crise du lait. Alors que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations évoque l’élaboration d’une nouvelle carte de distribution du lait subventionné en coordination avec le ministère de l’Agriculture pour un « meilleur approvisionnement » du marché en cette matière, le problème de base se pose au niveau des commerçants qui refusent de vendre ce produit. La raison invoquée consiste en une « maigre » marge bénéficiaire pour ces commerçants qui n’hésitent pas en revanche de vendre du « lait de vache en sachet » à 50 DA voire plus.
Le ministère du Commerce et les services concernés devraient plutôt obliger l’ensemble des commerçants de vendre du lait, sachant que les commerçants situés dans les nouvelles cités contribuent à la crise de ce précieux liquide en refusant de vendre le lait subventionné. Il s’agit d’un service public qu’ils doivent assurer.
Selon le ministère du Commerce, 400 communes situées dans les zones d’ombre ne sont pas approvisionnées en lait subventionné A cet effet, des réunions de coordination avec le ministère de l’Agriculture ont été tenues pour la révision de la carte nationale de distribution du lait. A cela s’ajoute le détournement du lait par des distributeurs indélicats qui préfèrent le revendre aux cafétérias et restaurants avec des marges bénéficiaires plus attrayantes. Cela nécessite en fait l’intervention du ministère du Commerce qui doit contrôler ces distributeurs indélicats.
Amir Hani
Mellah hocine
La distribution du pain , du lait , de l’huile et tant d’autres produits de large consommation echappe totalement aux services du ministère du commerce , pourtant armé d’une armada de contrôleurse qui ne font que pointer dans leur bureau , puis ressortir au café du coin pour se permettre des cafés gratuitement de la part du cafetier.
Les pouvoirs publics doivent instruire le ministère de la intérieur ainsi que la DGSN pour assurer le contrôle de toute cette distribution.
On sait que le algérien respecte ou a peur de la tenue policière , ce qui renforcera la collaboration avec les contrôleurs du ministère du commerce.
A travers toutes ces affaires , c’est l’image d’un pays qui fonctionne dans une anarchie totale.