Le gouvernement Macron travaille sur la création d’une fondation pour les harkis - DIA
75576
post-template-default,single,single-post,postid-75576,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Le gouvernement Macron travaille sur la création d’une fondation pour les harkis

DIA-25 septembre 2023 : Le gouvernement Macron poursuit son travail de réhabilitation des harkis. Lors d’un discours aux Invalides, la secrétaire d’État chargée des Anciens combattants, Patricia Mirallès a indiqué travailler sur la création d’une fondation, à l’occasion de la Journée nationale d’hommage à ces supplétifs de l’armée française lors de la guerre d’Algérie. «J’ai décidé de faire mienne cette idée», qui provient de plusieurs associations, a annoncé la secrétaire d’État. «C’est une réflexion qui mérite d’être menée en nuance et en profondeur», a-t-elle insisté.

Pour l’heure, ce projet reste au stade d’embryon. Quelle forme prendra la fondation ? Quels seront ses objectifs ? Patricia Mirallès a simplement expliqué qu’elle confiait cette mission «exploratoire et prospective» au contrôle général des armées. La secrétaire d’État, elle-même fille de rapatriés d’Algérie, a tenu à réaffirmer le soutien de l’État, qui «se souvient de la détresse et des difficultés qu’ont connues» les harkis.

Depuis le début de son premier quinquennat, Emmanuel Macron met un point d’honneur à réhabiliter les supplétifs algériens, à qui il avait demandé «pardon» au nom de la République, lors d’un discours prononcé le 20 septembre 2021. Une loi portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres rapatriés d’Algérie avait ensuite été promulguée le 23 février 2022. Elle installait une commission nationale indépendante et initiait l’ouverture du droit à réparation pour les conditions d’accueil des harkis et de leur famille sur le territoire français.

À ce jour, «plus de 10.000 dossiers ont reçu un avis favorable pour un montant moyen de 8500 euros», a indiqué Patricia Mirallès. Au total, 73 millions d’euros ont déjà été versés par l’État, a-t-elle ajouté. Compte tenu de leur âge parfois avancé, la secrétaire d’État a demandé que les dossiers des harkis les plus anciens soient traités en priorité.

Patricia Mirallès fait également état de 12 millions d’euros déjà versés aux enfants de rapatriés, dans quatre domaines : la santé, le logement, la formation et l’insertion professionnelle. Elle a aussi rappelé que 45 nouveaux sites avaient été reconnus comme des structures d’accueil donnant droit à des réparations depuis le début de l’année.

AFP

0Shares