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Le ministre français de l’intérieur Retailleau lance « seul » une guerre contre l’Algérie (Vidéo)
DIA-18 février 2025: Décidément le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau n’est pas prêt d’arrêter sa guerre médiatique contre l’Algérie. Intervenant ce mardi sur TF1, il a déclaré que «L’Algérie ne respecte pas le droit» en n’acceptant pas sur son sol un de ses ressortissants expulsés de France. Le ministre ira plus loin dans ses prérogatives et envisage des sanctions contre la compagnie Air Algérie (Alors que la compagnie algérienne est une compagnie de transport donc seul le ministère français du transport est habilité à prendre des dispositions contre elle).
Selon des sources judiciaires françaises, Alger a refusé d’admettre sur son sol un de ses ressortissants âgé de 30 ans, condamné en mai par le tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) à six mois de prison et à une interdiction de territoire pour plusieurs faits dont vol, recel et port d’arme blanche.
«Si l’Algérien n’avait pas de carte d’identité ou de passeport bionumérique, je comprends qu’il faille un laissez-passer consulaire», a expliqué le ministre. «Mais là, le document est reconnu. Il est Algérien. Donc l’Algérie enfreint le droit. J’ai demandé à mes services de voir dans quelles conditions on pouvait sanctionner» la compagnie nationale Air Algérie, a-t-il ajouté. «On est en train de voir toute l’échelle de la riposte possible.»
À l’approche du délai maximal de rétention, le ressortissant algérien a été embarqué, escorté par des policiers, à bord d’un vol pour l’Algérie, qui s’est posé à Oran dans la nuit du 10 au 11 février. Bien qu’il ait une carte d’identité en cours de validité, les autorités algériennes ont refusé de l’admettre au motif qu’il n’avait pas de laissez-passer consulaire, et il a été immédiatement renvoyé vers la France, selon ces documents judiciaires.
Dans une note à ses services, présentée ce lundi par l’AFP, le ministre de l’Intérieur a pris acte d’une «exigence supplémentaire et nouvelle» de la compagnie nationale Air Algérie qui «déroge aux accords» entre les deux pays.
Désormais, la compagnie «exige des laissez-passer consulaires même lorsque les individus prévus au départ sont détenteurs de pièces d’identité en cours de validité», souligne le cabinet du ministre. «Pourquoi est-ce que la France fait preuve d’une aussi grande faiblesse vis-à-vis de l’Algérie ? Je pense qu’il faut (…) poser un rapport de force», a estimé Bruno Retailleau, évoquant, parmi les moyens de pression possibles, le fait de «priver un certain nombre de personnalités, de la nomenclatura, de diplomates» des «facilités» dont ils bénéficient actuellement.
La France peut également «remettre en cause de façon plus générale des accords», a-t-il ajouté. «À partir du moment où l’Algérie ne respecte pas l’accord avec la France et le droit international , pourquoi est-ce que nous, on s’obligerait à respecter les accords avec l’Algérie ?»
Invité Adrien Gindre une jeune journaliste inexpérimenté ce 18 février au matin dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a été interrogé sur une nouvelle affaire qui tend les relations entre la France et l’Algérie. La veille, l’AFP avait appris qu’Alger avait refusé la semaine dernière d’admettre sur son sol un de ses ressortissants expulsé par la France, visé par une OQTF. Bien que muni d’une carte d’identité valide, l’homme de 30 ans, condamné en mai par le tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) pour vol, recel et port d’arme blanche, a été refusé par les autorités algériennes au motif qu’il n’avait pas de
Le ministre de l’Intérieur imagine notamment de « remettre en cause de façon plus générale des accords » comme ceux de 1994 et 1968, ou d’instaurer des sanctions individuelles, par exemple « priver un certain nombre de personnalités de la nomenklatura, de diplomates, (…) de ces facilités ». « À partir du moment où l’Algérie ne respecte pas la France et les accords internationaux pourquoi est-ce que nous, on s’obligerait à respecter les accords avec l’Algérie ? »
Le ministre de l’Intérieur imagine notamment de « remettre en cause de façon plus générale des accords » comme ceux de 1994 et 1968, ou d’instaurer des sanctions individuelles, par exemple « priver un certain nombre de personnalités de la nomenklatura, de diplomates, (…) de ces facilités ». « À partir du moment où l’Algérie ne respecte pas la France et les accords internationaux pourquoi est-ce que nous, on s’obligerait à respecter les accords avec l’Algérie ? »
Amir Hani
https://www.youtube.com/watch?v=9ZOEdnfgCbQ