Le nouveau recteur de la mosquée de Paris ne « maîtrise » pas la langue arabe (Vidéo)
DIA-30 Janvier 2020: Contre toute attente, le nouveau recteur de la Mosquée de Paris, l’algérien Shemsedine Hafiz ne maîtrise pas assez bien la langue arabe, alors que ce poste très spirituel et diplomatique nécessite une personnalité qui maîtrise totalement la langue arabe et surtout doit avoir une forte connaissance dans la religion musulmane. Or le nouveau recteur de la Mosquée de Paris vient du droit et n’est pas un spécialiste de l’Islam.
Lors de son passage dans les médias en Algérie, le nouveau recteur a eu tout le mal du monde à régler sa communication et il avait des difficultés pour tenir un discours entier en langue arabe.
Les algériens ont tous remarqué son passage lors de sa rencontre avec le ministre des affaires religieuses, son intervention en langue française, ce qui a conduit le service d’information du JT de 20h de l’ENTV à traduire son intervention en arabe.
Mais le plus flagrant, c’était son passage dans une émission spéciale sur la chaîne Dzair Tv où le recteur était interviewé en arabe classique et il répondait à chaque fois en « dardja » ou en français.
En dépit de son statut d’avocat et d’intellectuel, la venue de M.Hafiz dans cette prestigieuse Mosquée de Paris, déroge à une tradition importante celle de mettre un érudit à la tête de cette prestigieuse institution. La majorité des recteurs de la Mosquée de Paris étaient des cheikhs et des érudits de l’Islam. Si Kaddour Ben Ghabrit (1922-1954), Si Hamza Boubakeur (1957-1982), Cheikh Abbas (1982-1989), Tedjini Haddam (1989-1992) et Dalil Boubakeur (1992-2020). Hormis Tedjini Haddam, qui était médecin et diplomate (Il fut ambassadeur d’Algérie en Arabie Saoudite) la majorité des autres recteurs étaient des hommes de religion et surtout des islamologues avertis qui maîtrisent le Coran et la langue arabe. Alors qu’on attendait des personnalités telles que Ghaleb Bencheikh et Mustapha Chérif, Shemsedine Hafiz est arrivé à la Mosquée de Paris comme un cheveu dans la « chorba », pour satisfaire certains lobbys et certains cercles cachés de la sphère parisienne.
Amir Hani