Le président Emmanuel Macron menace Israël - DIA
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Le président Emmanuel Macron menace Israël

DIA-25 septembre 2025: La France ne restera «pas inerte» en cas de représailles israéliennes à la reconnaissance officielle de l’État palestinien, a averti Emmanuel Macron mardi depuis New York.

«On est prêt. On a planifié toutes les options possibles, c’est-à-dire qu’on ne restera jamais inerte. C’est juste qu’on planifie les choses et qu’on défendra toujours les intérêts de la France partout où elle est représentée», a déclaré le président français.

Israël commettrait une grave erreur s’il décidait de fermer le consulat de France à Jérusalem à la suite de la reconnaissance par Paris de l’État de Palestine. C’est ce qu’a déclaré le président français Emmanuel Macron dans un entretien accordé à la chaîne France 24 et à la radio RFI.

« Je pense que ce serait une faute grave et donc je ne crois pas qu’elle sera faite », a-t-il affirmé. Le chef de l’État n’a toutefois pas précisé quelles mesures concrètes la France pourrait envisager en cas de fermeture du consulat. Il s’est limité à indiquer qu’il n’entendait pas entrer dans une logique d’escalade et a réaffirmé que Paris poursuivrait ses efforts diplomatiques en faveur d’un règlement du conflit israélo-palestinien.

Le quotidien Politico, citant des sources, a rapporté qu’Israël se préparait à adopter des mesures de rétorsion contre la France en raison de son intention de reconnaître l’État de Palestine. D’après ces informations, les autorités israéliennes envisagent d’accélérer l’annexion de la Cisjordanie, où siège l’Autorité nationale palestinienne. Parmi les mesures étudiées figureraient la fermeture du consulat français à Jérusalem ainsi que des dispositions concernant des sites et biens appartenant à la France en Israël, tels que le sanctuaire de l’Éléona, lieu de pèlerinage chrétien.

La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Sharren Haskel, a déclaré dans un entretien à une radio française que la fermeture de la représentation diplomatique française à Jérusalem, ouverte avant même la création de l’État d’Israël en 1948, « figure à l’ordre du jour du premier ministre » Benyamin Netanyahou.

Le 22 septembre, lors d’une conférence organisée au siège des Nations unies à New York, l’Andorre, la Belgique, le Luxembourg, Malte, Saint-Marin et la France ont annoncé la reconnaissance de l’État de Palestine. La veille, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal avaient officiellement franchi le pas. Tous ont souligné que le principe de « deux États pour deux peuples » restait la clé de la paix et de la sécurité, tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens.

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